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- Douleurs menstruelles et règles douloureuses
La dysménorrhée, bien que sans danger généralement, est une condition extrêmement présente chez les femmes post-pubères si bien qu’elle affecte au minimum 50% d’entre elles. Elle se caractérise par des crampes et des douleurs dans l’abdomen inférieur, des douleurs au bas du dos et parfois la douleur irradie même jusque dans la jambe. D’autres symptômes peuvent apparaitre comme les nausées, les vomissements, la fatigue, l’irritabilité etc… Certains facteurs amplifient ce phénomène notamment : - la cigarette -l’alcool -le surpoids/l’obésité -les femmes n’ayant pas encore eu d’enfant -les femmes ayant eu leur règle avant 11 ans Source: https://www.hopkinsmedicine.org/health/conditions-and-diseases/dysmenorrhea Comme on peut le constater, nombreux de ces facteurs sont liés à notre style de vie. On ne peut que encourager, dysménorrhée ou pas, à perdre du poids et à arrêter la cigarette et l’alcool. Cependant, toujours dans une perspective de biohacking, nous allons mettre en lumière les suppléments (naturels ou médicamenteux) et les pratiques qui peuvent diminuer la sévérité de ces symptômes. 1er méthode : Jeûne prolongé / jeûne intermittent Commençons par la méthode la moins couteuse mais également la plus radicale : le jeûne. Effectivement de nombreuses études démontrent l’efficacité du jeûne sur la douleur, les crampes, les nausées liés aux cycles menstruels. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37546092/ On pourrait croire que cette diminution des symptômes est liés à une réduction des marqueurs inflammatoires mais cette étude sur les protéines C réactive par exemple montre qu’il n’y a pas d’impact sur ces dernières. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10149732/ Cette déduction est toute personnelle mais la raison est surement dû à une diminution des hormones liés à l’ovulation. Dans une perspective de psychologie évolutionniste, tomber enceinte pendant une famine est extrêmement dangereux et notre corps le sait. 2ème méthode : Pilule contraceptive et anti-inflammatoire non stéroïdiens Les pilules contraceptives contenant des œstrogènes et de la progestérone s’avère plus efficaces contre les crampes qu’un placebo. Source : https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD002120.pub3/information Également les pilules à base de progestérone uniquement sont utilisé dans le traitement de l’endométriose et une réduction des douleurs est notable. À ce jour il manque une étude portant uniquement sur les effets de ce type de pilule sur la dysménorrhée. Il est cependant possible de trouver de nombreux témoignage de femmes ayant eu une réduction drastique des douleurs. L’utilisation des anti-inflammatoire non stéroïdiens est également efficace, en réduisant la prostaglandine, sur le traitement des douleurs menstruelles. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6751587/ Cependant, au vu des nombreux effets secondaires liés à la pilule contraceptive et aux anti-inflammatoire, ce n’est pas souhaitable comme traitement sur le long terme . 3ème méthode : la supplémentation Surement la méthode la moins invasive, la supplémentation est une méthode viable pour aider les femmes atteintes de douleurs menstruelles. De nombreux suppléments ont été testés et 4 ont retenus l’attention des scientifiques : La vitamine D . C’est également une hormone en plus d’être une vitamine . Elle participe au bon fonctionnement de notre système hormonale et immunitaire ainsi que dans la prévention de certains cancers. ( Le cancer du colon semble être très lié à une déficience en vitamineD. Sources: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4229786/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8201292/ ) La forme D3 est à privilégier pour son haut taux d’absorption (à consommer avec une source de lipide). La vitamine D est le supplément le plus important pour les douleurs menstruelles . La vitamine E. Les douleurs menstruels semblant être en partie liées à l’augmentation de la prostaglandine. Cette dernière force les muscles et les vaisseaux sanguins de l’utérus à se contracter. Cette hormone est à son plus haut niveau le premier jour des menstruations et diminue jour après jour. La vitamine E, via son action antioxydante, inhibe le processus de formation de la prostaglandine réduisant ainsi les crampes. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36513486/ Le gingembre : C’est une épice contenant un grand nombre d’antioxydants et de nutriments. C’est entre autres une aide pour une digestion optimale , efficace contre les nausées et il est également considéré comme un aphrodisiaque . Certaines études montrent une efficacité contre les douleurs menstruelles alors que d’autres études montrent l’inverse. Au vu du faible cout de cette épice, il est toujours souhaitable de l’inclure au vu de ses nombreux bénéfices même au-delà de la dysménorrhée. Sources : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6856484/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4871956/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8021506/ Autre pratique : Il a été également été démontré qu’une diète composée à base de poisson, de vitamine b12, de zinc ainsi que des habitudes menant à une augmentation de la température corporelle (bouillotte chaude sur le ventre, bain chaud…) peuvent aider dans le traitement de ces symptômes. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10178419/ Adopter une diète peu inflammatoire, donc faible en acide arachidonique (qui est un précurseur de prostaglandine), est également efficace : limiter donc viande rouge et produit laitier. Il serait judicieux d’ajouter du magnésium également. C’est un relaxant du muscle souple de l’utérus et, comme la vitamine E, réduit la prostaglandine qui est une des causes des douleurs menstruelles. Il peut être également couplé à la vitamine B6. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3208934/ Conclusion Il existe finalement assez peu de recherche sur la réduction des douleurs menstruelles, outre l’utilisation des anti-inflammatoires, mais nous avons pu exposer quelques stratégies que chaque femme peut tester et ainsi adopter selon les résultats sur son propre corps. Il est important de noter que les femmes atteintes de saignement excessifs et de douleurs lors de leurs règles ont un taux de prostaglandine anormalement élevé. Et c’est la réduction de cette hormone (via les anti-inflammatoires, la vitamine E…) qui soulage nombre d’entre elles. Réduire la production de cette hormone, de façon la plus naturelle possible, pendant la période de douleur semble être la voie à suivre.
- L’astaxanthine : alternatif à la crème solaire?
L’astaxanthine est, avant d’être vendu comme supplément, un pigment naturel présent dans certains crustacés. C’est notamment ce pigment qui donne sa couleur rose au saumon et aux crevettes entre autre. Il est aussi utilisé comme colorant alimentaire. Mais quel est son effet sur l’organisme et en quoi est il différent des autres antioxydant? Un antioxydant pas comme les autres La particularité de l’astaxanthine est de pouvoir traverser la barrière hémato-encéphalique . C’est à dire que ce composé est capable d’agir principalement sur le cerveau . Ce qui le rend particulièrement efficace dans la prévention des maladies neurologiques telle que parkinson et Alzheimer. Son action anti-inflammatoire améliore aussi la mémoire des sujets. Il est aujourd’hui reconnu comme l’antioxydant naturel le plus puissant sur le marché. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6117702/ Une gélule pour remplacer la crème solaire? Beaucoup de crème solaire industrielle apparaissent finalement plus néfaste que bénéfiques. En effet elles bloqueraient les rayons du soleil mais de nombreux ingrédient de ces crèmes peuvent causer d'autres cancers. Ces produits chimiques agissent également en perturbateurs endocriniens, imitant les œstrogènes et dérégulant notre profil hormonal. Source: https://www.ewg.org/sunscreen/report/the-trouble-with-sunscreen-chemicals/ Une alternative à la crème solaire doit donc être envisager, l'asthaxantine peut elle jouer ce rôle? En théorie oui mais il faut une supplémentation continue pour avoir les effets désirés. Avec une dose quotidienne de 4mg (1 seule capsule), l a protection contre l’effet des UV a été démontré pendant 9 semaines de test. L’astaxanthine pourrait donc être faire partit de votre supplémentation les mois d’été pour une protection plus naturel que certaine crème solaire. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6073124/ Commander ici
- Yohimbine : aphrodisiaque et perte de poids
La yohimbine est issu de l’arbre Pausinystalia yohimbe. Originaire d’Afrique de l’ouest et centrale (Congo, Cameroun et Nigeria), on use de l’écorce de cette arbre pour en tirer un alcaloïde nommé yohimbine. Officiellement identifié pour la première fois par le botaniste américain R.Raymond Hamet en 1934, la yohimbine est, depuis des siècles, utilisée de façon traditionnelle comme aphrodisiaque. Cette aspect lui a valu plusieurs surnoms tels que « bois cochon » ou encore « bois bandant ». Elle est également extrêmement puissante dans la perte de gras. Attardons nous à présent sur son mécanisme d’action et sur la meilleure utilisation possible. Mécanisme d’action La yohimbine est un antagoniste compétitif des récepteurs adrénergiques alpha-2 sélectifs . En amont, la yohimbine stimule le système nerveux sympathique et ce dernier libère des catécholamines dont la noradrénaline . Ce neurotransmetteur augmente la glycémie, la fréquence cardiaque, l’intensité des battements du cœur, la concentration, la température corporelle et la pression artérielle . Grace à ses effets, la yohimbine est utilisée pour contrer les effets des sédatifs dans la médecine vétérinaire. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC548630/ Elle intervient également sur la production de sérotonine et de dopamine. La yohimbine peut parfois être à l'origine d'anxiété, d'irritabilité voir de dépression. Cela s'explique par une surstimulation de certaines régions du cerveau par une sécrétion excessive de sérotonine ou bien par une resensibilisassions des récepteurs de sérotonine. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0014299971900987 Aphrodisiaque Son effet aphrodisiaque serait principalement provoqué par l’augmentation de la sérotonine et par vasodilatation notamment au niveau du pénis. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1535072/ Cependant ses effets à ce niveau restent modestes. Aujourd’hui l’utilisation des inhibiteurs de PDE5 tel que le Viagra ou le Cialis sont bien plus efficace. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9612744/ Ci-dessus, la structure chimique du Yohimbine. Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Yohimbine Perte de gras La yohimbine est très efficace dans un processus de perte de gras . En effet sa capacité à libérer les acides gras via son action antagoniste sur les récepteurs alpha 2 permet de cibler certaines zones qui possèdent le plus de ces dit récepteurs: l’abdomen, la poitrine, les cuisses… En effet les récepteurs alpha2 réduisent la libération d’acide gras. Une inhibition de ces récepteurs permet aux corps d’accéder ainsi à plus d’acide gras. De plus l’augmentation de la noradrénaline permet une plus grande libération d’acide gras. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1345885/ Son effet peut être décuplé en consommant la yohimbine avec de la caféine . La caféine augmente le métabolisme entre 1-3% ainsi qu’une libération de cortisol permettant une plus grande mobilisation des acides gras. La caféine conduit à une constriction des vaisseaux sanguins et à une plus grande oxydation des acide gras alors que la yohimbine conduit à une dilatation de ces vaisseaux sanguins et à une activation des récepteurs alpha 2. Une synergie existe entre les deux. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30335479/ La yohimbine augmente également la température corporelle ce qui augmente la dépense calorique. Une étude ayant suivi 20 femmes obèses a démontrée une plus grande perte de gras en appliquant également un déficit calorique. En 3 semaines les femmes ayant consommées du yohimbine ont perdu 1,3 kg supplémentaire. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1955308/ Dosage et utilisation La yohimbine existe sous deux formes: l’extrait d’écorce de yohimbe et la yohimbine HCL . Cette dernière est généralement la plus utilisée. Elle peut être utilisée aussi bien par les hommes et par les femmes. Le dosage recommandé est de 0,2mg par kilo de poids de corps . Cependant l’effet de la yohimbine est complètement inhibé par l’insuline donc elle doit être consommée uniquement à jeun (tout au plus avec un café ou un thé, sans sucre évidemment). Cependant certaines personnes peuvent être très sensible à l’antagonisme des récepteurs alpha 2. En effet ce supplément a été utilisé à hautes doses pour induire des crises de panique . Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3037926/ Même à des dosages plus faibles, les sujets peuvent ressentir des palpitations cardiaques , une anxiété, une hypertension , une irritabilité etc… Il est donc primordial de commencer avec la plus petite dose possible , peu importe le poids du corps.
- Peptides en musculation : GHRP et GHRH
Un peptide est un enchainement d’acides aminés aussi appelé polymère. Selon leurs nombres, les dénominations diffèrent: oligopeptides ( de deux à quelques dizaines d’acides aminés), dipeptides (2 acides aminés), tripeptides(3 acides aminés) et polypeptides (grand nombre d’acides aminés)… Quand ces polypeptides s’assemblent entre eux, on appelle cela une protéine. On utilise simplement le terme peptide quand on ne prend pas en compte le nombre d’acide aminé présent. Ces peptides sont naturellement présent dans le corps humain mais également dans la viande, les oeufs, les poissons, les graines complètes etc… On peut également en créer artificiellement en liant plusieurs acides aminés ensemble. Un seul article ne saurait couvrir entièrement leurs fonctions et leurs impacts dans l’organisme alors nous allons nous concentrer que sur une infime partie d'entre eux et leurs rôles dans la pratique de la musculation. Effets sur l’organisme Les peptides ont la capacité d’agir comme des messagers dans l’organisme . C’est à dire de créer certaines réactions hormonales ou autres après ingestion/injection. Ils peuvent ainsi activer certains récepteurs à travers le corps et influer sur beaucoup de processus naturels. Selon le peptide consommé, on peut avoir un effet positif sur le système immunitaire , sur la réduction de l’inflammation et de la pression sanguine ou encore accentuer le bronzage et la santé de la peau ( Melanotan II par exemple). On trouve également une large variété de peptide, dont les GHRP-GHRH , qui sont utilisée pour la performance sportive, la récupération et l’hypertrophie . Ce sont ces derniers que nous allons aborder. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9223426/ Peptides pour l’hypertrophie: GHRP et GHRH Analysons les Peptides sécréteurs de l’hormone de croissance : dans cette catégorie nous retrouvons quelques peptides qui permettent d’ augmenter l’hormone de croissance (GH) en influant sur l’hypophyse. Cette dernière est entre autre responsable de la production de cette hormone dans notre corps. L’hormone de croissance est une alliée de poids pour les pratiquants de musculation car elle permet d’accentuer l’hypertrophie (via l’augmentation de l ’IGF1 ), la perte de gras (via la stimulation de la lypolise ) et la qualité du sommeil. Elle permet également une récupération plus rapide des blessures L’insuline étant antagoniste à la GH, ces peptides doivent être consommer à jeun (au moins 4h après manger). Parmi les peptides utilisés fréquemment pour l'hypertrophie, on retrouve également l' IGF1 et ses dérivés: Igf1lr3, Peg MGF, Igf DES ... Ils seront abordés dans un article à part entière. Restons focaliser sur les sécréteurs d'hormone de croissance. Parmi ces sécréteurs on retrouve 2 catégories: les GHRP (Growth hormone releasing peptide) et les GHRH (Growth hormone releasing hormone). À noter que ces 2 catégories ont une action synergique: l’effet est décuplé quand on associe les deux ensembles. Source: https://www.jstage.jst.go.jp/article/chikusan1924/72/4/72_4_315/_pdf Parmi les GHRP les plus utilisés nous avons: (liste non exhaustive) GHRP 6 : analogue de la Ghreline (hormone de la faim), peu couteux et permet une augmentation importante de la sensation de faim . Ne peut être utiliser que 1 fois par jour car la désensibilisation par rapport à la sécrétion d’hormone de croissance dure 24h. Cependant la sensation de faim persiste après chaque prise. Une augmentation du cortisol et de la prolactine est à prévoir. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9156038/ GHRP 2 : plus faible augmentation de faim comparé au GHRP6 mais p lus efficace à augmenter le taux d’hormone de croissance . Pas de désensibilisation constaté avec des doses répétées mais une augmentation du cortisol et de la prolactine est également à prévoir. Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0739724000000503 IPAMORELIN : ce GHRP est le plus sûr parmi cette liste. Aucune augmentation du cortisol et de la prolactine n’est à constatée. La désensibilisation n’est également pas un problème, ce peptide peut être dosé plusieurs fois par jours sans risque. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9849822/ Commander ici HEXAMORELIN: le GHRP le plus puissant . La désensibilisation est très marquée tout comme l’augmentation du cortisol et de la prolactine. Cependant il amène à la plus forte augmentation d’hormone de croissance et d’IGF1. Les effets durent 2h , une utilisation en pré-entrainement à jeun est donc tous indiqués. À ne pas utiliser tous les jours. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8762732/ Commander ici Parmi les GHRH les plus utilisés nous avons: CJC-1295 (avec DAC) : analogue du peptide endogène de l’hormone de libération de l’hormone de croissance , ce GHRH permet de bloquer le récepteur qui régule cette dernière . La demi-vie de ce produit étant extrêmement longue (6-8 jours) , cela permet une libération continue d’hormone de croissance avec peu d’injection hebdomadaire et ainsi rendre l’action des GHRP plus efficace. Cependant c ette longue demi vie pourrait fatiguer l’hypophyse car le corps produit naturellement des augmentations de GH par pulse et non en continue. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16352683/ Commander ici Mod GRF (1-29) (aussi appelé CJC sans DAC) : ce peptide est similaire au CJC-1295 mais la différence réside dans la demi-vie (10-30 minutes). Cela permet une pulse de GH plus naturelle. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2880720/ Commander ici Recommandation: dans un but d’hypertrophie, la meilleure combinaison serait l’Hexarelin (100mcg) avec du Mod-GRF (100mcg) en pré-entrainement à jeun 2/3 par semaine. Cette synergie entre ce GHRP et ce GHRH permettra la plus grande augmentation de GH et d’IGF1 pouvant même mener à l’hyperplasie (création de nouvelle cellules musculaires). Risques et effets secondaires associés à la prise de GHRP/GHRH Tous peptides comportent des effets secondaires. Lors de l’utilisation de sécréteurs d’hormone de croissance on peut constater une augmentation excessive de l’appétit , une augmentation de la glycémie, une réduction de la sensibilité à l’insuline ainsi qu’une rétention d’eau. L’augmentation de l’hormone de croissance induite par ces sécréteurs peut aussi favoriser la croissance de tumeurs via l’augmentation de l’IGF1. Source: https://www.ceu.ox.ac.uk/news/study-of-almost-400-000-confirms-that-higher-blood-levels-of-igf-1-are-a-risk-factor-for-several-types-of-cancer
- Longueur des doigts : indicateur de sexualité et autres pathologies
Cet article se base sur les recherches menées par la chaine Youtube "Leo and Longevity". Parmi les indices qui peuvent prédire votre sexualité, la longueur des doigts est un facteur méconnu à prendre en compte. En réalité ce n’est pas tant leurs longueurs absolus mais le ratio entre l’index et l’annulaire qu’il faut observer. Abordons aujourd’hui son impact sur la sexualité, la testostérone, la transexualité et son liens avec les pathologies mentales. Le ratio index/annulaire et les androgènes Le ratio entre votre index et votre annulaire est un des meilleures indicateurs pour savoir à quel point vous avez été exposé à la testostérone dans le ventre de votre mère . Cela s’appelle le transfert d’androgène prénatal. Source: https://rcgd.isr.umich.edu/wp-content/uploads/2020/02/villamor_swift_digit_ratio_review.pdf La testostérone et la dihydrotestostérone sont les responsables de ce ratio . En général, les hommes possèdent un annulaire plus long que leur index alors que les femmes possèdent un index plus long que leur annulaire. Choix de partenaire et comportement chez l’homme et la femme hétérosexuel L’exposition aux androgènes in utero influence la stratégie de reproduction chez l’homme. En effet les hommes possédant un ratio index/annulaire très marqué vers le masculin sont généralement en relation avec des femmes plus attirante. « Attirante » est ici appliqué aux femmes ayant un faible ratio hanche/fessier. Ces hommes là sont 4 fois plus susceptibles d’être en relation avec des femmes à fortes poitrines et à la taille fine. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886917306979 Chez la femme, un r atio index/annulaire féminin prononcé (index significativement plus long que l’annulaire) est associé à un comportement plus possessif envers son partenaire. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0191886909000415 Transexualité Abordons le sujet de la dysphorie de genre. Plusieurs études datant de 2020 montrent que le ratio index/annulaire influencent bien la dysphorie de genre aussi bien chez les transexuels hommes que femmes. Une première étude sur plus de 1000 transexuels a démontrée que les hommes transsexuels (MtF) possédaient en moyenne des index plus long que leurs annulaires (indiquant un faible transfert d’androgène prénatal ) alors que les femmes transexuels (FtM) possédaient des annulaires plus long que leur index (ce qui indique un fort transfert d’androgène prénatal). Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31975034/ Cependant une seconde étude a démontrée que le ratio index/annulaire a plus d’influence sur les transexuels hommes (MtF) et pas d’influence particulière sur les transexuels femmes. Source: https://link.springer.com/article/10.1007/s40806-020-00247-9 En résumé, le transfert d’androgène prénatal semble avoir plus d’influence sur la dysphorie de genre chez les hommes mais ce phénomène semble moins évident chez les femmes. D’autres études sont requises pour avoir un avis définitif. Homosexualité Sur le sujet de l’homosexualité, le ratio index/annulaire semble aussi avoir un rapport. Un ratio plus masculin, avec un annulaire dominant, semble plus prédire la bisexualité ou l’homosexualité d’une femme mais pas d’un homme avec un ratio plus féminin (index plus long que l’annulaire). Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20364887/ Chez les hommes homosexuels, le ratio index/annulaire est un prédicateur de leur activité sexuelle. C’est à dire que un homosexuel possédant un ratio index/annulaire féminin (index significativement plus long que l’annulaire) a plus de chance d’être passif dans la relation sexuelle alors qu’un homosexuel possédant un ratio masculin (annulaire plus long que l’index) a plus de chance d’être actif dans la relation sexuelle. Source: https://www.nature.com/articles/s41598-021-87338-0 Le transfert d’androgène prénatal est donc déterminant dans le rôle que prenne les hommes homosexuels dans leurs pratiques sexuelles. Asexualité Étonnamment, le ratio index/annulaire n’a aucun impact dans l’asexualité. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24045903/ Fertilité L’impact d’une grande exposition d’androgène in utero chez une femme peut nous interroger sur sa fertilité à l’âge adulte. Heureusement les femmes ayant un ratio index/annulaire masculin n’ont pas plus de problèmes de fertilité que les autres. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4991658/ Agressivité Un ratio masculin (annulaire plus long que l’index) est associé à plus grande agressivité chez l’homme mais pas chez la femme. L’exposition aux androgènes dans le ventre de la mère est donc déterminant dans l’agressivité et le potentiel de violence chez le futur bébé mâle. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15620791/ Psychopathie C’est un fait que la psychopathie est plus présente chez l’homme que chez la femme. Le ratio index/annulaire masculin , indicateur d’un taux de testostérone élevé, est négativement associé à l’ égocentrisme chez l’homme mais pas chez la femme. Ce ratio est également lié au déficit de l’attention, à l’impulsivité, à la prise de risque et même au crime. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9792753/ Schizophrénie À l’inverse, un ratio index/annulaire plus féminin est associé à la schizophrénie aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Un haut taux de transfert d’androgène prénatal est protecteur contre la schizophrénie alors que les œstrogènes semblent avoir l’effet opposé. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7325465/ Conclusion Le ratio index/annulaire, lié à l’exposition aux androgènes dans le ventre de la mère, est donc un indicateur interessant dans la dysphorie de genre ainsi que dans la bisexualité/homosexualité. Annulaire plus long que l’index (donc haut taux d’exposition aux androgènes): - Associé à la transexualité MtF - Bisexualité et homosexualité féminine - Rôle actif de l’homme homosexuel - Plus grand potentiel agressif (uniquement chez l’homme) - Plus grand risque de psychopathie - Une plus grande attirance des hommes hétérosexuels envers les marqueurs de fertilités exacerbés (forte poitrine, taille fine, faible ratio hanche/fessier). Index plus long que l’annulaire (donc faible taux d’exposition aux androgènes): - Rôle passif de l’homme homosexuel - Bisexualité et homosexualité masculine (dans une moindre mesure) - Associé à la transexualité FtM (dans une moindre mesure) - Plus grand risque de schizophrénie - Plus grande possessivité de la femme envers son partenaire
- Obésité et hormone de croissance
Les enfants en surpoids font des adultes petits. Cet article se base sur les recherches menées par la chaine Youtube "Leo and Longevity". Un fait méconnu et qui devrait alerter les parents dès le plus jeune âge est que le surpoids et l’obésité chez l’enfant/adolescent est lié à une réduction du potentiel physique de l’individu, notamment sur sa taille. Analysons aujourd’hui le mécanisme à l’œuvre derrière ce phénomène. Comment les enfants grandissent-ils ? Le mécanisme de croissance chez l’enfant réside principalement dans sa sécrétion d’hormone de croissance . Cette dernière est responsable de leur croissance verticale. Elle est sécrétée par l’hypophyse et agit sur les cartilages de croissance (ou épiphysaire). Une fois la croissance terminée, ce cartilage est remplacé par la ligne épiphysaire . À l’âge adulte, l’hormone de croissance est toujours sécrétée mais cette fois dans un but de maintien du métabolisme ainsi que pour le bon fonctionnement du corps. L’hormone de croissance est également responsable de pathologie en cas de surproduction de cette dernière ou de sous production. Une surproduction d’hormone de croissance mène à une maladie du nom d’ Acromégali e (ou maladie de Pierre Marie). Si cette maladie se développe chez l’enfant, ce dernier sera atteint de gigantisme (très grande taille) dû à l’allongement des os. Si cette maladie se développe chez un individu post pubère, ce dernier subira une croissance exagérée du visage (mâchoire, lobe frontal…) ainsi que de ses extrémités (mains, pieds) lié à un épaississement des os (à l’âge adulte, l’hormone de croissance ne peut pas allonger les os mais peut les épaissir). Cette maladie entraine une croissance excessive des organes ce qui se traduit par une espérance de vie raccourcie. Cette croissance touche aussi la peau et même le larynx menant à une voix plus rauque. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6182922/ Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_The_Giant Ci-dessus un exemple connu d’ acromégalie. André le Géant était un catcheur de la WWF mondialement connu et atteint de gigantisme. Sa maladie s’étant développée dès l’enfance, ses cartilages n’étaient alors pas ossifiés. Sous l’influence d'un excès d’hormone de croissance, André a atteint à la fin de sa vie les 2 mètres 24 et les 240 kilos. À l’inverse, de faible quantité d’hormone de croissance pendant l’enfance conduis à une condition du nom de nanisme. Un développement osseux anormal peut aussi conduire au nanisme. Cependant tous les cas de nanisme ne sont pas liés à l’hormone de croissance. Hormone de croissance et obésité L’hormone de croissance est sécrétée de façon pulsatoire à travers la journée. Une première étude montre que les sujets obèses possédaient un taux d’hormone de croissance plus faible ainsi qu’une réduction de ces pulsations d’hormone. Source : https://academic.oup.com/jcem/article-abstract/80/11/3209/2651539?login=false L’hormone de croissance est sécrétée en réponse à une autre hormone : la somatolibérine (hormone de libération de l’hormone de croissance, abrégé en GHRH). La réponse à cette hormone est diminuée dans les cas d’obésité. Cela est totalement réversible avec une perte de poids conséquente ou un jeûne prolongé de cinq jours. Source: The hyposomatotropism associated with obesity is reversed by five days of fasting. In Proceedings of the 77th Meeting of the Endocrine Society (Vol. 1, p. 155). Une simple réduction calorique sur quelques jours ne suffit pas. Source : https://academic.oup.com/jcem/article-abstract/80/3/796/2649675?login=false Il faut également noter qu’un certain type de graisse est bien plus délétère que les autres graisses que nous pourrions avoir sur notre corps. La graisse viscérale est liée à un plus faible taux d’hormone de croissance ainsi qu’une baisse d’IGF1 (insulin-like growth factor1). Source : https://journals.physiology.org/doi/abs/10.1152/ajpendo.1997.272.6.e1108 L’obésité possède donc bien une influence négative sur la croissance des enfants/adolescents mais il existe un autre mécanisme qui agit également en synergie dans le ralentissement de la croissance. Œstrogène et obésité La raison pour laquelle les femmes sont en général plus petites que les hommes est dû au œstrogènes. Ces derniers favorisent l’ossification du cartilage . Pour favoriser la croissance il faut donc éviter d’avoir un taux d'œstrogène trop élevé . Qu’est ce qui favorise entre autres les œstrogènes ? L’obésité . En effet les tissus graisseux possèdent des récepteurs d’œstrogènes et favorisent l’aromatase : c’est-à-dire qu'ils favorisent la transformation des androgènes, comme la testostérone, en œstrogènes. Cela mène à des effets secondaires bien connus tel que la gynécomastie. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7506791/ De plus, les perturbateurs endocriniens ont un effet très négatif sur notre profil hormonal. Par exemple le bisphénol A (présent dans les plastiques alimentaire), mime les effets des œstrogènes dans le corps en se liant aux récepteurs. Source: https://www-ncbi-nlm-nih-gov.translate.goog/pmc/articles/PMC4602822/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc On retrouve beaucoup de produit favorisant un taux d’œstrogène élevé dans la nourriture mais surtout dans la malbouffe : phytoœstrogènes, l’huile de certaines graines, lipides transgéniques …Il est donc également crucial de limiter la consommation de ces aliments chez l’enfant/l’adolescent pour favoriser sa croissance. Conclusion: L'obésité contribue à la réduction de la croissance chez les enfants via 2 principaux mécanismes. Le premier est l'amoindrissement de la sécrétion d'IGF1 via l'excès de gras viscérale et le second se trouve dans la plus grande expression des œstrogènes via les nombreux récepteurs d'œstrogènes présent dans la masse graisseuse.
- Tabasco : un brûleur de graisse ?
Fondée en Louisiane (Etats-Unis) en 1868, la marque Tabasco est connue mondialement et distribuée dans le monde entier. Son nom provient de « l’Etat libre et souverain de Tabasco » situé dans le sud-est du Mexique. C’est dans cette état que poussaient les piments « Capsicum frutescens ». C’est dans ce dernier que se trouve un alcaloïde du nom de Capsaïcine. C’est sur cette molécule que nous allons nous attarder aujourd’hui et notamment sur son action dans la perte de gras. La capsaïcine est un alcaloïde . Avec la dihydrocapsaïcine , ce composé chimique compose principalement le piment et est responsable de la sensation de brûlure de ce dernier. Cette molécule est utilisée par le piment comme protection contre les attaques extérieures. Elle se retrouve principalement dans les graines et dans les veines intérieures du piment. C'est donc un mécanisme de protection contre la plupart des animaux et insectes qui pourraient potentiellement manger la plante. La capsaïne est similaire dans sa fonction à la nicotine présente dans le tabac. La nature étant bien faite, il est amusant de constater que les oiseaux ne sont pas sensibles aux brulures induites par la capsaïcine , ce qui permet une dispersion favorable des graines via leurs défécations . Cette molécule possède de nombreux bienfaits sur l’organisme dont une action antibactérienne (notamment sur la bactérie H.Pylori ) et anticancer . C’est cependant son action sur les adipocytes qui méritent d’être soulignée. Mais tout d’abord, qu'est ce que les adipocytes ? Les Adipocytes Les adipocytes sont des cellules présentes dans le tissu adipeux et dont le rôle est principalement de stocker la graisse . Au-delà d’une certaine taille, l’adipocyte se divise et, via le processus de mitose, donne vie à un nouvel adipocyte. Ce processus a toute sa place dans notre évolution car, les adipocytes donnant leurs ressources énergétique (triglycérides) à l’organisme lors d’une privation calorique, c’est grâce à lui que nos ancêtres ont pu survivre lors des périodes de famine. Dans la prévention d’une nouvelle privation, une cellule adipocyte disparait difficilement même après une perte de poids importante. Ces adipocytes se répartissent dans 2 types de tissus adipeux : la graisse blanche et la graisse brune . (Une troisième catégorie, la graisse beige ou « Adipocytes beiges » existe mais les recherches à son sujet étant minces, nous ne l’aborderons pas). Ces 2 types de tissus adipeux possèdent des propriétés spécifiques : La graisse blanche assure la synthèse, le stockage et la libération des lipides . Elle assure également un rôle hormonal car ses adipocytes sécrètent des peptides comme la leptine , c’est l’hormone qui régule l’appétit et la satiété. Une trop grande quantité de graisse blanche mène à l’obésité et à des problèmes de santés. La graisse brune est essentiel à la thermogénèse (maintien de la température corporelle). On la retrouve chez les mammifères qui hiberne , qui vivent dans l’eau ou encore chez les nouveau-nés qui ne sont pas encore capable de frissonner et qui doivent supporter le passage d’un environnement à 37 degrés (le ventre de la mère) à un environnement plus froid. Elle requiert un plus grand besoin en oxygène en témoigne son nombre capillaire plus élevés. La graisse brune , si elle n’est pas stimulée par des facteurs extérieurs (exposition à un froid intense par exemple), diminue généralement avec l’âge. Bien que chaque être humain doive toujours avoir un certain taux de graisse blanche, l’alimentation moderne et notre mode de vie sédentaire fait que la majorité d’entre nous possédons trop de cette dernière . Comme dit plus haut, bien que l’on puisse réduire leur taille, il est difficile de supprimer complètement les adipocytes. Cela fait qu’un individu ayant perdus du poids peut reprendre facilement la graisse perdue car les adipocytes seront toujours là, prêt à stocker les calories en excès. Une autre approche moins connue consiste à convertir la graisse blanche en graisse brune, la rendant ainsi plus active métaboliquement et donc plus simple à brûler. C’est là que la capsaïcine entre en jeu. Tabasco et graisse brune La capsaïcine possède la capacité d’activer la thermogénèse via les adipocytes bruns . En effet il existe un récepteur à la capsaïcine nommé Trpv1 à l’intérieur des adipocytes bruns , activant ainsi ces dernières. Cela permet une plus grande dépense énergétique et donc une perte de gras plus importante. Concrètement l’utilisation de cette molécule en pré-entrainement fait sens pour faciliter la dépense calorique pendant l’effort. Source : https://analyticalsciencejournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/cbf.3162 De plus la capsaïcine réduit la dysrégulation métabolique chez les souris obèses en améliorant l’expression de l’adiponectine et ses récepteurs. Cette dernière, sécrétée par le tissu adipeux, a pour but d’améliorer la sensibilité à l’insuline. Source : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1038/oby.2009.301 D’autres suppléments tel que certains récepteurs adrénergiques alpha-2 existent pour stimuler le changement de graisse blanche en graisse brune mais leurs effets secondaires (hypertension, tachycardie…) sont parfois difficilement supportés. Parmi ces suppléments on retrouve la yohimbine HCL par exemple. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2449373/ On peut aussi favoriser le développement de graisse brune en poussant le corps à se servir plus intensément de ses capacités de thermogénèse via l’exposition au froid : bain glacé, douche froide etc… L’exposition à un froid intense libère la production de norépinéphrine. Cette dernière va activer la graisse brune via le récepteur adrénergique béta-3. Source : https://www.nih.gov/news-events/nih-research-matters/cool-temperature-alters-human-fat-metabolism Tabasco et apoptose La capsaïcine est capable d’induire l’apoptose (mort de la cellule) des adipocytes et de bloquer l’adipogenèse chez les pré-adipocytes. Cela fait de la capsaïcine une molécule à considérer dans la lutte contre l’obésité . Cette capacité à induire l’apoptose des adipocytes peut être utilisée lors de la transition d’un régime hypocalorique à une phase de maintenance pour éviter la prise de gras qui peut survenir avec une plus haute consommation calorique. Source : https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-0348-0828-6_7 La capsaïcine a également un effet d’apoptose sur les cellules cancéreuse des poumons et de la prostate. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4811481/ Tabasco et catécholamine La stimulation des catécholamines (adrénaline, épinéphrine, norépinéphrine…) par la capsaïcine est une autre manière de favoriser la perte de gras. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3375268/ En effet les catécholamines stimulent la mobilisation des triglycérides afin de donner de l’énergie aux autres cellules. Ils stimulent également la graisse brune à démarrer la thermogénèse. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7384260/ On peut également souligner qu’une grande consommation de capsaïcine peut provoquer, via une émission d’endorphine une désensibilisation du récepteur TRPV1 , une sensation de plaisir, une euphorie. source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1389041720300772 Commander ici Conclusion La capsaïcine est donc une molécule aux propriétés absolument remarquable. Facilement accessible, elle devrait être considérée par les individus rencontrant des difficultés à maintenir une perte de poids et à ceux recherchant une meilleure santé métabolique. Pour les plus déterminés, une combinaison de yohimbine HCL, de bain glacé et de capsaïcine pourrait être suggérée pour améliorer le ratio graisse blanche / graisse brune. Même pour les individus métaboliquement sains, la capsaïcine reste bénéfique pour son action antibactérienne, anticancer et aussi par sa capacité à améliorer le goût de plat fade.
- Testostérone, empathie et comportement
La testostérone est une hormone stéroïdienne appartenant aux groupes des androgènes. Présent en quantité différente chez les deux sexes, la testostérone est responsable du bon développement du mâle. On connait généralement l’impact de la testostérone sur le développement musculaire ainsi que sur la santé sexuelle mais qu’en est-il de son impact sur le comportement, la posture ou bien encore les expressions faciales ? Attardons nous sur ce dernier point. Testostérone et prise de risque La première étude abordée nous montre que la simple présence de femme attractive contribue à augmenter la prise de risque chez des skateurs masculins. Ces prises de risques ont menés à plus de succès mais également plus de chutes avec un risque de blessure plus important. Des analyses plus poussées ont démontré que cette prise de risque était liée à une augmentation du taux de testostérone. Source: https://www.researchgate.net/publication/51017520_The_Presence_of_an_Attractive_Woman_Elevates_Testosterone_and_Physical_Risk_Taking_in_Young_Men En se basant sur la psychologie évolutionniste cela fait sens. Par la prise de risque ces hommes cherchent, consciemment ou non, à se qualifier aux yeux des femmes présentes et à intimider les potentiels concurrents. Tout cela dans le but de potentiellement séduire les femmes . Cela confirme ce que l’art, les mythes et la littérature savaient depuis des millénaires : les belles femmes poussent les hommes à abandonner la prudence. Testostérone et physionomie Chez beaucoup d’espèces, les mâles exposent leur dimorphisme sexuel via l’impact de leur testostérone : certains plumages chez les oiseaux, coloration différente chez certains poissons etc… Ces dimorphismes sont considérés par le sexe opposé, consciemment ou non, comme étant des marqueurs d’une certaine qualité génétique . Le but de l’étude suivante a été d’observer si une physionomie très masculine était corrélée à un taux de testostérone élevé. Les sujets ont ainsi été pris en photo, leur taux de testostérone mesuré, et ont ensuite été jugé selon la masculinité de leur visage. Les résultats montrent qu’un haut taux de testostérone est bien lié à une physionomie plus virile. Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1090513804000273 Bien que cette étude n’ait été réalisée que sur hommes caucasiens, il est probable que ce fait s’applique à toutes les autres ethnies également. Testostérone et mimétisme Un haut taux de testostérone est généralement associé à une plus faible empathie mais ce fait n’avait pas vraiment été prouvé en tant que causalité. L’étude suivante a enfin permit d’y voir plus clair. Pour ce faire, les chercheurs se sont basés sur le mimétisme faciale . Ce dernier est considéré comme étant un marqueur d’empathie : les humains généralement sourient quand ils sont face à un visage heureux et inversement, les traits se durcissent face à un visage coléreux. Le mimétisme a été mesuré grâce à l’électromyographie des zygomatiques notamment. Ce mimétisme est quasiment de l’ordre du réflexe, il relève plus de l’inconscient. C’est-à-dire que nous, les humains, affichons un mimétisme d’un laps de temps si court que l’on ne s’en rend pas compte. Les sujets de cette étude furent 20 femmes âgée entre 19 et 31 ans. Les chercheurs leurs ont administrés une dose de testostérone sublingual et ont testés leurs mimétismes. Les résultats sont clairs : l’administration de testostérone réduit le mimétisme et donc les comportements empathiques. Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0306453006000734 Testostérone et sourire Le sourire est une des caractéristiques les plus influentes dans l’attractivité d’une physionomie car, bien qu'étant infra-verbal, c’est un langage universel. Le sourire permet également de donner une meilleure impression de soi-même face à un étranger. Cela laisse supposer que le sourire est vital dans le marché de la séduction. Mais qu’en est-il réellement ? Tout d’abord une différence sexuelle : en tout point le sourire améliore l’attractivité d’une femme. Pour un homme, ce n’est pas si simple : des études montrent une amélioration de l’attractivité pour les deux sexes tandis que d’autres ne montrent cette amélioration que pour le sexe féminin . L’étude suivante a mis en lumière l’importance du sourire chez l’homme et la stratégie sexuelle féminine. Cette étude se base sur des sujets (hommes) européens et asiatiques de l’est. Les femmes devaient juger ces hommes en tant que potentiel partenaire sur du long termes (relation monogame) ou du court terme (relation purement sexuelle…). Les résultats sont sans équivoques : les femmes jugeaient les hommes souriants comme étant de meilleurs potentiels partenaire pour une relation sur du long terme (le sourire étant associé à un partenaire digne de confiance) tandis que les hommes ayant une physionomie neutre était plus considéré comme des potentiels partenaires sur du court terme (l’absence de sourire renvoyant une image plus masculine, virile…) Source : https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/1474704915600567 Un haut taux de testostérone réduirait donc les comportements empathiques , dont le mimétisme et le sourire. L’instinct des femmes de cette étude ne s’y trompent pas en jugeant les hommes aux visages neutres comme affichant une masculinité plus prononcée. Sourire et statut social La testostérone est une composante importante dans la domination sociale . Elle intervient dans nos relations en poussant à plus de motivation, plus de confiance en soi mais aussi moins d’empathie, moins de compromis etc. En effet nous avons vu plus haut que la fréquence des mimétismes et du sourire était diminuée par un taux de testostérone élevé. La théorie suivante se base sur le caractère évolutionniste du sourire. Les femmes ont tendance à plus sourire que les hommes. Mais pourquoi ? À une époque où la protection des ressources est vitale, le sourire est un désavantage dans la capacité d’intimidation d’un homme . La testostérone aurait fait évoluer le cerveau masculin d’une façon qui inhibe davantage la capacité à sourire. Cette inhibition se trouverait sur le chromosome Y. Une seconde étude a utilisé des modèles et, lors du shooting, les chercheurs leur ont attribués plusieurs égéries : certaines de prestige et d’autre moins. Sans indication, les modèles posant pour les égéries moins prestigieuses ont eu tendance à plus sourire que les modèles posant pour les marques prestigieuses. On peut en tirer l’hypothèse que les individus ayant une position sociale élevé (dû à un taux de testostérone supérieurs entre autres) sont moins susceptibles de sourire. Le sourire étant alors une marque de soumission et de plus faible statut social. Sources: https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0146167290163011 https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/147470491201000301 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0031938406001806
- Dianabol : la star des stéroïdes
Le méthandienone, plus connu sous le nom de Dianabol, est l’un des stéroïdes anabolisants les plus connus. Utilisé par les meilleurs athlètes pendant l’âge d’or du bodybuilding (ce qui correspond aux années 60-70 avec des stars tels que Arnold Schwarzenegger, Franck Zane, Sergio Olivia…), il est l’un des seuls anabolisants à avoir été crée uniquement dans un but de performance. Toujours utilisé 60 ans après sa création en pleine Guerre Froide, attardons-nous aujourd’hui sur son histoire et ses effets aussi bien positif que négatif. Origine La création du Dianabol a été porté par le désir d’améliorer la performance des athlètes. C’est assez rare pour être souligné car, en effet, la plupart des stéroïdes sont utilisés au départ à des fins médicales : injection de testostérone pour contrer l’hypogonadisme , l ’Anavar utilisé dans la récupération des grands brulés et dans la lutte contre les effets du VIH.. . Ce n’est que plus tard qu’ils ont été détournés de leurs usages initiales. Le dianabol a cependant vécu l’inverse : il a d’abord été utilisé à des fins sportives puis utilisé en médecine dans le traitement de l ’hyperthyroïdie ou encore les angiopathies diabétiques parmi d’autre. Le dianabol a été synthétiser par le docteur John Bosley Ziegler en 1958. Cette création fait suite à une discussion que Ziegler eu avec un physicien russe, alors membre de l’équipe olympique russe, lors d’une compétition internationale d’haltérophilie à Vienne en octobre 1954. Ce dernier, apparemment alcoolisé, confia à Ziegler, que l’équipe d’haltérophilie russe usait de la testostérone pour améliorer leur performance. De retour en Amérique, Ziegler commença à expérimenter sur lui- même et sur 3 de ses athlètes également. Les résultats furent sans appels : grâce aux injections de testostérone , leurs forces et leurs masses musculaire furent décuplées. Cependant les effets secondaires rencontrés remirent en question l’utilisation de la testostérone comme produits dopants aux yeux de Ziegler. C’est alors qu’avec l’aide de l’entreprise CIBA (Chemicals industies basel), il tenta de développer une molécule capable d’imiter les effets anabolisants de la testostérone sans les effets secondaires. Grâce à la CIBA , Ziegler eu le privilège d’ accéder aux études scientifiques allemandes confisqués après la seconde guerre mondiale. En effet les nazis avaient déjà commencé à étudier les effets de la testostérone et de ses dérivés dans une optique de performance. Quelques temps plus tard, le dianabol fut créé . Ce dernier fut alors administré à l’entièreté de l’équipe d’haltérophilie américaine en 1960 à Rome. Malgré l’avantage fournit par la science de Ziegler, l’équipe américaine perdit à nouveau face aux soviétiques. Le docteur John Bosley Ziegler John Ziegler stoppa ses expérimentations peu après lorsqu’il découvrit que certains sujets, ayant abusés de haute dose de dianabol, développèrent des problèmes aux foies. Sources: https://web.archive.org/web/20080528195958/http://www.la84foundation.org/SportsLibrary/JSH/JS https://web.archive.org/web/20091027142318/http://www.geocities.com/Heartland/4547/trivia.html Description La dénomination complète est 17a-methyl-17b-hydroxy-1, 4-androstadien-3-one 1-Dehydro-17a-methyltestosterone methandienone. Sa formule brute est C20H28O2 . Le dianabol se trouve dans un ratio anabolique/androgénique de 90-210/40-60. En effet tout stéroïde anabolisant est basé sur un certain ratio anabolique / androgénique. La valeur étalon étant la testostérone avec un ratio de 100/100. Sa demi-vie est de 4 ,5h à 6h selon le métabolisme de chacun et le temps de détection va jusqu’à 6 semaines. Mode d’action Son action réside dans sa capacité, après s’être lié aux récepteurs d’androgènes , à accroitre la synthèse protéique et la glycogénolyse . L’activation des cellules satellites est accru ce qui permet de créer de nouveaux tissus musculaires. La récupération est donc accélérée ce qui permet de progresser plus rapidement. Les neurotransmetteurs du système nerveux sont surstimulés ce qui accroit encore plus la performance. On constate également une augmentation globale du potassium et de nitrogène dans le corps ce qui se traduit par une grande rétention d’eau intracellulaire. Cette rétention d’eau constitue la majorité du poids obtenu après un cycle de Dianabol , surpassant largement l’hypertrophie induite par cet anabolisant. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7018798/ Il est intéressant de souligner que cette molécule est efficace uniquement dans les sports anaérobiques (sports de force, d’explosivité etc…). En effet l’oxygénation des cellules se trouve diminuée après consommation. Le dianabol n'est donc pas bénéfique pour les sports d'endurance. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9035257/ Effets secondaires L’utilisation du dianabol engendre une baisse drastique de testostérone plasmatique : après 1 mois d’administration on observe une baisse de 66% pour le groupe ayant usé de 5mg quotidiennement et d’une baisse de 73% pour le groupe ayant utilisé la dose de 10mg. Une diminution de l’hormone lutéine (LH) et de l’hormone de stimulation folliculaire (FSH) a également été observé. Les sujets retrouvèrent leur taux de testostérone 10 jours après cessation. Source : https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/00365517709100649 Le methandienone se convertit également en œstrogène via l’aromatase, ce qui peut encore augmenter la rétention d’eau. Une hypertension induite par ce produit est également commune ainsi qu’une possible gynécomastie liée à l’augmentation des taux d’œstrogènes. De plus le dianabol a été altéré chimiquement (via alkylation 17-alpha) pour empêcher sa dégradation lors du passage par le foie. Ce procédé, bien qu’efficace pour permettre à la molécule de conserver ses propriétés, cause un stress au niveau du foie . Ce dernier augmente l’alanine aminotransférase (ALT). Un taux élevé de cette enzyme indique des dommages causés au foie. Cela est généralement réversible après cessation et/ou la prise de certains compléments tel que le TUDCA. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11366381/ Bien que moins androgénique que la testostérone, une virilisation est possible chez la femme. Des effets sur le cerveau peuvent également être observés lorsque de hautes doses de stéroïde sont utilisés. On note une altération du système de récompense provenant d’une modification des neurotransmetteurs . Cela incline les utilisateurs de stéroïde anabolique vers un comportement plus agressif et impulsif, une anxiété, une paranoïa etc… Il faut noter que ces comportements se retrouvent beaucoup plus chez les sujets qui utilise des anabolisants beaucoup plus puissants tel que le trenbolone (Finaplex) . Le dianabol, à cause de son caractère hépatotoxique, est rarement utilisé à des doses suffisamment hautes et sur la longue durée pour induire ce genre d’effet. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4549565/ Dosages La plupart des utilisateurs usent entre 20 et 40mg par jour. Arnold Schwarzenegger lui-même affirme n’avoir pris que 15mg de dianabol par jour en plus de 100mg de testostérone par semaine. (C’est évidemment un témoignage à prendre avec des pincettes) . Source: https://www.menshealth.com/fitness/a43944437/arnold-schwarzenegger-steroid-use-bodybuilding/ Evidemment plus les dosages sont élevés, plus le risque d’effet secondaire augmente. Un inhibiteur de l’aromatase sera alors obligatoire pour ceux ayant une sensibilité aux œstrogènes (gynécomastie etc…). Même une dose de 10 mg sera bénéfique en pré-entrainement car, au-delà d’activer les récepteurs d’androgènes, ce dosage peut diminuer le cortisol de 50%-70%. Source: Rea, Author L., 2002, Chemical Muscle Enhancement: Bodybuilder’s Desk Reference Conclusion 65 ans après sa création, le Dianabol a conservé sa légende de « petit déjeuner de champion » et reste encore vu aujourd’hui comme le stéroïde anabolisant ayant permit l’âge d’or du bodybuilding de prospérer avec des stars tel que Sergio Olivia, Franck Zane et bien évidemment Arnold Schwarzenegger. Possédant un faible coût de production et une forte réputation, il est donc encore largement utilisé dans le monde de la musculation.
- L'aspirine dans la prévention du cancer
Cet article se base sur les recherches menées par la chaine Youtube "Leo and Longevity" L’acide acétylsalicylique, communément appelée aspirine est un anti-inflammatoire non stéroïdien. Il possède des propriétés antalgiques (traitement contre la douleur), antipyrétiques (gestion de la température corporelle), anti-inflammatoires et aide à fluidifier le sang (antiagrégant plaquettaire). C’est un des médicaments les plus utilisés au monde avec une consommation mondiale de 40 000 tonnes par an. Il est également efficace dans le processus d’enfantement en réduisant le risque de prématuré et en améliorant la fécondation in vitro. Mais aujourd’hui nous allons plutôt nous pencher sur l’utilisation de l’aspirine dans la prévention du cancer. L’aspirine et le cancer L’utilisation de l’aspirine est intéressante à conserver dans un protocole anticancer. L’aspirine à faible dose sur une longue période diminuerais l’incidence de certains cancers de 40% . Cet effet est principalement observé sur le cancer colorectal. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3103689/ L’aspirine a une action directe sur la formation de polype . Cette tumeur présente sur les muqueuses du colon et/ou du rectum est un facteur de risque important dans la formation de cancer. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3797560/ Après intervention chirurgicale, l’aspirine (100mg par jour) préviens la récidive dans la formation de polype. Source : https://www.thelancet.com/journals/langas/article/PIIS2468-1253(21)00018-2/fulltext L’aspirine est également efficace dans la prévention du cancer du foie, des ovaires et de la prostate. Mécanisme d’action Les bienfaits anticancer de l’aspirine s’obtiennent grâce à l’inhibition de deux enzymes : COX-1 et COX- 2. Dans la réponse inflammatoire du corps humain, ces deux enzymes jouent un rôle crucial. En inhibant ces dernières, l’inflammation diminue logiquement. L’inflammation est un processus naturel et bénéfique dans certains cas mais quand cette dernière devient chronique le risque de cancer augmente : les cellules subissant ce stress peuvent devenir malignes . C’est particulièrement le cas dans le cancer colorectal. Des études supplémentaires sont nécessaires mais il semble que l’aspirine ne soit efficace que sur les cancers colorectaux produisant uniquement l’enzyme COX-2 . Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17522398/ Ces résultats pourraient également s’expliquer par un mécanisme inhibant la croissance des cellules précancéreuses, l’aspirine induisant ici un phénomène d’apoptose (mort cellulaire programmé). Source : https://www.cancer.gov/about-cancer/causes-prevention/research/aspirin-cancer-risk Dosage Faut-il donc se ruer en pharmacie et consommer 300, 400, 500 mg d’aspirine par jour ? Evidemment non. En réalité des doses trop hautes d’aspirine pourraient avoir l’effet contraire recherché et favoriser certains cancers. Les bénéfices de l’aspirine sont observés dans la consommation de « baby aspirin », donc une dose de 82mg par jour . L’efficacité de l’aspirine dans la prévention du cancer n’est donc pas dans la dose mais dans la durée . En effet ces effets augmentent avec le temps, et l ’efficacité continue de croitre même après 20 ans de prise quotidienne. Dans le cas du cancer du sein on observe : - 14% de risque en moins après 5 ans de prise - 27% de risque en moins après 10 ans de prise - 46% de risque en moins après 20 ans de prise. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5522308/ Il est intéressant de noter qu’ aucune réduction de risque de cancer n’a été notée avec une dose normale d’aspirine de 325mg ou avec un autre anti-inflammatoire tel que l’ibuprofène. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5522308/ En plus d’être inefficace un dosage trop élevé augmente le risque de saignement et de maux intestinaux. Aspirine et santé cardiaque Les résultats sur les problèmes cardiaques sont cependant moins concluants. On note certes une réduction des incidents cardiaques chez les diabétiques , en revanche il n’y a aucun effet positif sur d’autres patients à risques. Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31243390/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6547459/ Aspirine et musculation Dans un objectif d’ hypertrophie , l’utilisation d’ anti inflammatoire , dont l’aspirine, est à limiter. En effet la croissance musculaire s’opère via un stress imposé par l’exercice physique. En utilisant un anti- inflammatoire avant ou après sa séance on réduit l’inflammation et donc la réponse anabolique à cette dernière. Il est donc judicieux, si on consomme de l’aspirine quotidiennement, de l’ingérer à un moment éloigné de votre séance d’entrainement (4-5 heures avant ou après). Si vous vous entrainer le matin, consommer l’aspirine le soir. Si vous vous entrainer le soir, consommer l’aspirine le matin. Cependant cette réduction d’hypertrophie liée à la prise d’anti inflammatoire ne se constate que chez les sujets jeunes (20-30 ans). Chez les sujets plus âgés on observe au contraire une croissance musculaire. Comment cela est-il possible ? Le vieillissement augmente l’inflammation systémique. Cette dernière pousse le corps dans un état catabolique constant . L’aspirine, réduisant l’inflammation systémique, va ainsi aider ces sujets à prendre de la masse musculaire. Cela n’enlève en rien la capacité des anti-inflammatoires à réduire en partie l’hypertrophie mais dans ce cas précis les bénéfices (réductions de l’inflammation systémique) sont supérieurs aux désavantages (réduction de la réponse anabolique à l’entrainement). Source : https://generationiron.com/jerry-brainum-aspirin- bodybuilding/ Conclusion L’aspirine est effectivement le meilleur médicament anticancer disponible sans ordonnance. Cependant la prise doit être chronique , ce n’est pas une prévention à faire sur le court terme car les effets bénéfiques s’accumulent avec le temps. Il est également recommandé de commencer la supplémentation à l’âge adulte. En effet, bien que rare, le syndrome de Reye peut se développer chez les jeunes enfants prenant de l’aspirine. Il s’agit d’une encéphalopathie aigue qui touche exclusivement les personnes de moins de 18 ans survenant entre autres après une infection virale et la prise d’aspirine. Si le cancer colorectal et/ou la formation de polype colorectal sont des conditions qui sont présent dans votre famille, il pourrait être judicieux d’utiliser une faible dose d’aspirine dans votre supplémentation quotidienne.
- L-Carnitine : bienfaits et risques sur la santé
Analysons aujourd’hui un supplément bien connu des sportifs et notamment de ceux pratiquant la musculation : la L-Carnitine. Nous aborderons également ses bénéfices méconnus. Le plus important sera d’expliquer la meilleure façon de l’utiliser car c’est un supplément qui doit se consommer sous certaines circonstances au risque de le rendre inefficace. À ce sujet la plupart des marques vendant ce complément se trompe complètement dans leur guide d’utilisation. L-Carnitine, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un acide aminé non essentiel . On entend par « non essentiel », un acide aminé que le corps est capable de synthétiser lui-même. Il se retrouve dans l’alimentation, dans la viande rouge et les produits laitiers . C’est donc un supplément essentiel pour les végétariens et végétaliens. On le trouve en supplément sous plusieurs formes mais les plus efficaces sont : L-Carnitine L tartrate, Acetyl L-Carnitine ou encore sous forme injectable. Quelle est son rôle ? Son rôle se situe principalement dans la fonction mitochondriale . Cet acide aminé aide à transporter les acides gras dans les mitochondries pour produire de l’énergie . 98% des réserves de L-carnitine se trouve dans les muscles, le reste étant dans le foie et le sang. Elle agit également dans la croissance des os via le métabolisme des ostéoblastes , idéale après un certain âge quand la densité osseuse diminue. Elle semble aussi efficace sur les personnes souffrantes de troubles cardiovasculaires en améliorant la capacité des malades à l’effort physique. L-Carnitine, récepteurs d'androgène et musculation La L-Carnitine est assez populaire et est présente, à dose variable, dans de nombreux bruleurs de graisse. On observe qu’une supplémentation de 2g par jour à menée à une augmentation de la force sur des mouvements comme le développé couché et la presse à cuisse. Le plus intéressant est la diminution du lactate dans le sang après l’effort ainsi qu’une réduction du stress oxydatif . Le lactate est produit par le muscle dès que ce dernier utilise du glucose via la glycolyse. On peut supposer que la L-Carnitine permet au corps d’utiliser plus d’acide gras et ainsi préserve le glucose stocké dans les muscles. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6343764/ La réduction du stress oxydatif permet ainsi une récupération musculaire plus rapide. On constate également via la supplémentation en L-Carnitine une augmentation de la synthèse des protéines , une prévention du catabolisme ainsi qu’une augmentation de la Leucine. Cette dernière est l’acide aminé le plus important dans le processus d’hypertrophie. Source : https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/ Une étude effectuée sur des footballeurs démontre que la L-Carnitine augmente également l’endurance via notamment une diminution plus rapide du rythme cardiaque post effort. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24263659/ L’un des points les plus intéressant est l’augmentation des récepteurs d’androgènes dans le corps des sujets consommant de la L-Carnitine régulièrement. Cette augmentation peut permettre au corps d’utiliser plus efficacement sa testostérone endogène et/ou les stéroïdes anabolisants. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16826026/ Commander ici Bienfaits pour la santé Au-delà du sport, la L-Carnitine possède d’autre avantages : Amélioration des troubles de l’érection ainsi qu’une réduction de la fatigue liée au vieillissement. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15072869/ Une augmentation de l’hormone lutéine , responsable en partie de la production de testostérone, est également observée. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15072869/ Très efficace pour le système reproductif féminin. Ce dernier étant très sensible face aux radicaux libres , la L-Carnitine / Acetyl L-Carnitine est utilisé pour son action antioxydante. Cet acide aminé est aujourd’hui étudié dans le traitement de l’infertilité féminine Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16826026/ C’est également un supplément utile pour la densité osseuse . Cette dernière diminue avec l’âge et la L-Carnitine s’est avérée efficace pour lutter contre ce phénomène. Sources: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5785901/ https://nutritionandmetabolism.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12986-023-00752-1 Risques et effets secondaires Comme tous suppléments les effets secondaires existent à haute dose (+3gr en 1 prise) : nausées, maux de ventre, diarrhée etc… Cela peut être éviter en répartissant votre dose sur la journée. Le seul risque potentiel lié à la consommation de ce supplément est l’augmentation de la TMAO qui se produit lors de la digestion de ce supplément. La TMAO , aussi appelé oxyde de triméthylamine , est un déchet bactérien produit par les bactéries du microbiote suite à la prise de certains suppléments comme la L-Carnitine ou encore la Choline . Ce déchet est lié aux risques cardiovasculaires, aux AVC ainsi qu’au diabète de type 2 etc… Sources: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7975634/ https://jissn.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12970-020-00377-2 La bonne nouvelle est qu’il existe d’autre supplément naturel qui peuvent être pris conjointement afin de minimiser cette augmentation de la TMAO . On trouve notamment l’huile d’olive, le vinaigre balsamique et surtout l’ail ou plus exactement l’allicine . Cette dernière molécule présente dans l’ail est la raison pour laquelle ce dernier réduit la TMAO et est si bénéfique pour la santé en général. Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1756464615001735 Commander ici Comment l’utiliser ? Pour l'individu qui souhaite accroitre son taux de l-carnitine intramusculaire, c’est ici que le bas blesse. En se penchant sur les études, on découvre que le corps n’est capable de stocker la L-Carnitine que sous des conditions bien spécifiques: Il faut consommer cette dernière avec des glucides rapide car le pic d’insuline , provoqué par ces même glucides, permet aux cellules musculaires d’absorber la L-Carnitine . Cependant il ne faut QUE des glucides. L’ingestion de protéines inhibe l’absorption de la L-Carnitine , empêchant son assimilation dans les tissus musculaire. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4756606/ Même en combinant la L-Carnitine avec des glucides, l’augmentation de cet acide aminé dans le muscle est assez faible : l’ingestion de 2g de L-Carnitine 2 fois par jour pendant 24 semaines à augmenter le taux de carnitine intra musculaire de seulement 21% . C’est assez peu compte tenu du protocole invasif que demande cette supplémentation. Et c’est sans compter sur les problèmes digestifs à hautes doses, la faible biodisponibilité oral (10-15%), la conversion en TMAO etc… C’est pour cela que l’option de la L-Carnitine injectable est plus efficace. Il y’a certes moins de recherches sur cette méthode d’administration mais dans le peu d’études disponibles, cela semble plus efficace que la version orale. Source : https://academic.oup.com/ckj/article/7/5/470/317827?login=false C’est en soi logique car il n’y a pas de conversion en TMAO et la biodisponibilité est maximale. Les inconvénients sont la douleur au point d’injection ainsi que les risques sanitaires lié aux injections intramusculaires.
- Favoriser le développement de votre enfant
Nous sommes aujourd’hui à l’aube de la manipulation génétique sur les êtres humains. Certaines de ces manipulations ont déjà été testées notamment en Chine par le généticien He Jiankui. Ce dernier a modifié des embryons lors d’une fécondation invitro afin de leur conférer une immunité face au virus du Sida. L’anonymat des parents et des jumeaux étant total, nous ne savons pas si ces embryons modifiés ont souffert de séquelle plus tard. Condamnée par la communauté scientifique internationale et par les autorités de son pays, l’expérience avait fait scandale. Cependant il va s’en dire que la manipulation génétique est un avenir tout à fait plausible. Les grandes fortunes qui pourront se permettre ce genre de dépense voudront donner un maximum de potentiel intellectuel à leurs progénitures ainsi qu’un physique avantageux, c’est l’évidence même. La fracture sociale s’accentuera et ce ne sera plus seulement une question de patrimoine et d’influence mais bien une rupture entre les humains « normaux », fruits du hasard de la génétique, et de ceux perfectionnés dans un laboratoire. Pour le commun des mortels nous sommes tous à la même enseigne: nous n’avons pas les moyens de faire de la manipulation génétique à notre futur progéniture. Mais alors que pouvons nous faire pour favoriser un meilleur développement physique et intellectuel chez notre enfant? Doit-on miser uniquement sur le hasard de la loterie génétique? La réponse est non, du moins pas complètement. Evidemment aucun supplément ne va vous permettre de choisir avec précision le type de cheveux de votre enfant (du moins pas encore) cependant il existe une stratégie via une diète et une supplémentation adéquate qui pourra influencer positivement la taille de votre enfant, de son cerveau ainsi que son intelligence. Ultérieurement un second article se focalisera sur la supplémentation chez la femme enceinte pour favoriser le bon développement du bébé in utero. Mais aujourd'hui penchons nous d'abord sur les suppléments à même de favoriser un meilleure développement physique et cognitif chez l'enfant. Cet article se base sur les recherches menées par la chaine Youtube "Leo and Longevity". L’importance de l’IGF1 L’IGF1 est une hormone de croissance (insulin like growth factor 1) sécrétée par le foie. Elle possède une structure chimique proche de celle de l’insuline et est extrêmement importante dans la croissance cellulaire chez l’enfant . Elle possède également un effet anabolique chez l’adulte . Des peptides sont d'ailleurs basés sur cette hormone tel que l'IGF1 LR3, IGF DES, ou bien encore Increlex. D'autres peptides visent à augmenter la sécrétion de cette hormone comme par exemple le GHRP-6, GHRP-2... Chez l’enfant, l’IGF1 est non seulement responsable de l’accroissement de sa taille mais également de la taille de son cerveau. La taille du cerveau est corréler au quotient intellectuel (QI). Sources: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16670160/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7440690/ Certaines choses comme les toxines environnementales , les perturbateurs endocriniens et le stress peuvent freiner la croissance de l’enfant . En effet, ce fait est moins connu du grand public mais le stress chronique, via un taux de cortisol constamment élevé, inhibe les facteurs de croissance nécessaire à une croissance optimale et ce, même en l’absence de maladie et avec une diète adéquate. Il est donc crucial qu'un enfant grandisse dans un environnement sain, préservé au maximum du stress extérieur (violence, famille instable...) Source: https://www.lboro.ac.uk/news-events/news/2022/august/barry-bogin-cuppa-with-a-scientist/ La croissance vertical est également liée à l’état de santé, les enfants en mauvaise santé finiront plus petits que leur camarade en bonne santé via l’inhibition de l’hormone de croissance. La fièvre et la toux semblent particulièrement inhiber l’hormone IGF1 par exemple. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4347356/ Pour favoriser un taux d’ IGF1 adéquat, une diète riche en protéine est essentiel . En effet cette dernière a un lien direct avec une sécrétion optimale d’ IGF1. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8224403/ Supplémentation: Il est beaucoup plus difficile de s’assurer de l’assiduité dans la prise de supplément de la part d’un enfant. C’est pour cela que l’on ne s’attardera que sur 2 suppléments , peu couteux, sans danger et complètements naturels pour favoriser le bon développement physique et mental d’un enfant. Le Zinc Le Zinc est un oligo-élément essentiel à notre organisme: stimule le système immunitaire, essentiel à la qualité de la peau, des cheveux et des ongles mais également dans la densité des récepteurs d’androgènes et dans la sécrétion de testostérone. Le zinc agit positivement sur les niveaux de sérotonine, exerçant ainsi comme un antidépresseur et favorisant la neurogénèse : la création de nouveaux neurones. Il faut noter que le zinc permettrait également cette neurogénèse chez l’adulte. Cette dernière n’est pas limitée à l’enfant contrairement aux idées reçues. Sources: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28319749/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3065768/ Le zinc permet également une augmentation significative de l’ IGF1 et de l’hormone de croissance . Comme vu précédemment une augmentation de ces hormones permet un meilleur développement physique et un plus gros cerveau. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25759961/ Étonnamment 10mg de zinc sur 3 mois augmente plus le taux d’ IGF1 chez l’enfant que des doses plus hautes. Le phénomène n’est pas bien compris mais l’important serait une dose ne dépassant pas 10mg et une supplémentation de plusieurs mois minimum. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5712499/ Il existe plusieurs formes de zinc mais le zinc picolinate est l’une des formes les plus assimilable par l’organisme. Commander ici L’Astragale Appartenant à la famille des fabacées, les astragales sont des plantes appartenant au genre Astragalus. L’astragale possède une action adaptogène et immunostimulante ce qui permet à l’organisme de mieux faire face aux stress interne et externe . Cette plante est également extrêmement bénéfique pour les reins : amélioration des maladies chroniques des reins, réduction de la protéinurie (présence excessive de protéine dans les urines)… Sources: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10276103/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8921640/ Peut on utiliser l’astragale pour stimuler la croissance des enfants? La Corée du Sud pense que oui car la « Korea Food and Drugs Administration » a approuvée la consommation d’astragale pour soutenir la croissance des enfants. Il faut noter que l’astragale est plus efficace chez les enfants en retard de croissance que les enfants déjà grand. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29130588/ Cette plante permettrait donc davantage de rattraper un retard de croissance. Mais qu’elle est l’explication? Une étude sur des rats à démontrer une augmentation de la taille verticale des rats après une consommation régulière d’astragale via l’augmentation de l’ IGF1 . On retrouve les mêmes résultats chez l’humain cependant on ne constate pas une augmentation significative de l’ IGF1 . Le processus qui rend efficace l’astragale dans la croissance des enfants se trouve donc ailleurs. La composition de l’astragale contient majoritairement des polysaccharides, des flavonols et des saponimes. Parmis ceux ci se trouvent un composant du nom de Astragaloside IV (via son extrait purifié nommé TA-65) qui provoquent une augmentation des télomères . Les télomères sont les extrémités de chaque chromosomes et protègent ces derniers en préservant l’intégrité de notre patrimoine. Ces télomères se raccourcissent un petit peu à chaque division cellulaire. Le corps utilise la division cellulaire pour grandir, se réparer, se soigner etc… Cependant il faut savoir que notre organisme possède un nombre limité de division cellulaire possible: quand les télomères sont trop raccourcis, c’est la mort cellulaire . La réduction des télomères est donc un indicateur du vieillissement des cellules et de l’organisme. En augmentant les télomères des le plus jeune âge, l’astragale va permettre à l’organisme de l’enfant d’augmenter son pouvoir de division cellulaire et donc de favoriser une meilleure croissance car le « carburant » nécessaire sera plus important. C’est comme rajouter du bois sur un feu, la capacité du feu à croitre s’en trouve alors décupler. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5758356/ Commander ici Controverse: L’utilisation de l’astragale pour un but de longévité à l’âge adulte fait débat. Certains affirment que l’astragale devrait être réserver aux enfants et adolescent car le raccourcissement des télomères à l'âge adulte protègerait du cancer. En effet moins l’organisme possède de télomères moins il peut faire de division cellulaire. En vieillissant le corps accumules des cellules endommagées et sénescentes et leurs divisions peuvent provoquer tumeurs et cancers. En réduisant la capacité de division cellulaire, le risque de cancer est mathématiquement réduit. Source: https://www.rockefeller.edu/news/29625-telomere-shortening-protects-cancer/ https://www.nih.gov/news-events/nih-research-matters/long-telomeres-may-heighten-cancer-risks D’autre études montrent cependant que l’astragale possède un effet anticancer, anti-inflammatoire, antioxydant etc. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5758356/ Dans le doute mieux vaut conserver l’astragale uniquement jusqu'à la fin de l’adolescence et laisser les télomères se raccourcirent petit à petit au fil du temps et ainsi nous protéger du cancer à un âge plus avancé. Conclusion En résumé, pour maximiser le développement physique et cérébrale d’un enfant il faut: -Une diète riche en protéine. -Éviter toxine et perturbateurs endocriniens. -Éviter les sources de stress chronique. (Environnement violent, relation familiale toxique…) -Une supplémentation de 10mg maximum par jour de zinc picolinate toute l’année ainsi que 500mg à 1gr d’Astragale par jour pour augmenter le nombre de télomères.