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  • Le Safran : L’Or Rouge au Pouvoir Antidépresseur

    Issu de la plante "Crocus Sativus L", le safran est aujourd'hui l'épice la plus chère au monde coutant entre 30000 et 45000 euros par kilos. Composé de trois stigmates de fleurs, il faut, après une récolte laborieuse, 150000 fleurs en tout pour obtenir 1 kilos de stigmates secs. De par sa couleur caractéristique et son coté onéreux, le safran est surnommé l'or rouge. Originaire de Crête , il s'est ensuite exporté plus largement au moyen orient. Historiquement, les Egyptiens et les Perses utilisaient le Safran comme aphrodisiaque, antidote ou encore comme stimulant digestif. La reine d'Egypte Cléopâtre l'utilisait apparemment dans ses bains pour l'entretien de la peau. Importé au Moyen-Age en Europe, le Safran était plus souvent préconisé pour des cas de variole, scarlatine, insomnies ou encore d'hémorragie. Dans la spagyrie, qui est une branche de l’alchimie occidentale basée sur la transformation des plantes à des fins médicinales, le safran pouvait être distillé ou macéré pour en extraire l’esprit, l’âme, et le corps (les trois principes spagyriques). Il est actuellement très utilisé dans la cuisine iranienne, maghrébine, afghane... Au delà des légendes et bienfaits associés à cette plante, le safran est aujourd'hui mis en lumière dans la lutte contre la dépression. Ce sera donc le sujet de cette article. Composition: Les bienfaits du Safran sont principalement du à 3 composants. 1) La Crocine : c'est un pigment naturel se transformant en vitamine A lors du passage dans le système digestif. La vitamine A est essentiel pour l'organisme car elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire et la vision. La crocine est également efficace pour améliorer la sensibilité à l'insuline et activer l'AMPK. De plus une protection contre les maladies cérébrales a été observés. Source: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5787909/ 2) Le Safranal: étant un agoniste des récépteurs GABA (acide y-aminobutyrique), le safranal est un anticonvulsivant efficace dans la gestion des crises d'épilepsies. Responsable de l'arome du safran, cette molécule agit comme un antioxydant, anti stress, améliorant la mémoire et l'humeur. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37736506/ 3) La diméthyl-crocétine: cette molécule anti cancéreuse empêche l'intégration de certaines protéines dans l'ADN des cellules cancéreuses. Source: https://www.medchemexpress.com/crocetine-dimethyl-ester.html Une épice aussi efficace qu'un antidépresseur? Le mécanisme rendant le safran efficace dans le traitement de la dépression n'est pas entièrement compris mais plusieurs études, en double placebo et sur un nombre importants de sujets, prouvent son efficacité. Premièrement le safran augmente la libération de dopamine et de sérotonine. Pour faire simple, la dopamine est l'hormone du plaisir instantané et la sérotonine est l'hormone régulatrice du bien être dans le temps. Deuxièmement le safran augmente l'expression du BDNF ( facteur neurotrophique dérivé du cerveau ). Ce dernier agit comme un neuroprotecteur , augmente la plasticité cérébrale , améliore la mémoire et stimule la production de nouvelles cellules cérébrales . En général un faible taux de BDNF est associé aux troubles de l'anxiété , la dépression, le trouble obsessionnel compulsif , la schizophrénie ... Le stress, via une augmentation du cortisol, est une des raisons principales de la baisse du BDNF ainsi que la nourriture transformée, trop riche en sucre et en graisse saturée. Source: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC5787996/ Le BDNF diminuant également avec l'âge, c'est pour cette raison qu'il faut adopter des pratiques pouvant favoriser son expression via du jeun prolongé , l'exercice physique et intellectuelle, une nutrition adaptée... Le safran peut également faire parti de cette stratégie. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34165393/ Le safran a la capacité d'agir de façon similaire à un SSRI ( "inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine" , utilisé dans le traitement des troubles dépressifs et compulsifs) mais sans les effets secondaires. Son efficacité est même comparable aux SSRI dans les premiers mois de traitements. Dans tous les cas, la combinaison d'un SSRI avec du Safran est toujours supérieurs à la prise d'un SSRI seul dans le traitement des troubles dépressifs. Sources: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/38913392/ https://jmp.ir/article-1-239-en.pdf Ci dessus le Fluvoxamine , un des SSRI les plus fréquemment utilisé dans les troubles obsessionnels compulsifs et la dépression. Le consommer avec du safran augmenterait son efficacité tout en demandant une dose moins élevée ce qui diminuerait les risques d'effets secondaires. Dosage et effets secondaires du safran: Concernant le dosage du safran, une consommation entre 20 et 30mg s'avère efficace contre la dépression tandis qu'un dosage de 400mg est généralement utilisé contre l'hypertension . La toxicité du safran se situe vers 5 grammes par jour et une dose fatale se situerait entre 10 grammes et 20 grammes par jour. Les femmes enceintes doivent éviter de consommer du safran à haute dose car ce dernier peut avoir un effet abortif. Source: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9464341/ Conclusion: Le safran est définitivement une aide précieuse dans le traitement de la dépression. Sa synergie avec les SSRI est remarquable et pourrait permettre d'utiliser des doses moins élevés de ce médicament tout en améliorant son efficacité et son coût. La majorité des études sur le safran étant effectuées en Iran, l'utilisation du safran sera surement considérée davantage lorsque des études similaires seront conduites dans la littérature scientifique occidentale.

  • "Atteindre sa Taille Maximale : Guide Complet pour Favoriser la Croissance"

    Les propos exprimés dans l'article ci dessous ne sont pas des conseils médicaux. Je ne suis pas un docteur. Les informations émises dans cet article n'ont pour but que d'informer et divertir. S'il était possible de remonter dans le temps, nombre d'entre nous souhaiterions maximiser notre croissance. En effet, la taille est un facteur important dans de nombreux aspect de la vie. C'est notamment le cas dans le marché de la séduction: les femmes veulent des hommes plus grands qu'elles. Ce désir est d'ailleurs supérieur aux hommes souhaitant des femmes plus petite qu'eux. Source: Women want taller men more than men want shorter women - ScienceDirect Malheureusement, une fois adulte, la croissance verticale n'est plus possible car les plaques de croissances se referment sous l'impulsion des œstrogènes. Idéalement il faudrait donc une approche réfléchie dès l'enfance/l'adolescence. Nous allons aborder deux méthodes pour favoriser la croissance d'un hypothétique adolescent: une naturelle et une usant de la manipulation hormonale. Postulat: Commençons par établir un postulat de base. En ne prenant pas en compte certaines maladies génétiques comme l'achodronplasie (qui résulte en un développement osseux anormal), la croissance verticale est influencée par deux hormones: l'œstrogène et l'hormone de croissance (dont son dérivé IGF1). L'hormone de croissance est la raison principale de la croissance verticale . C'est pour cela que les enfants possédants un retard de croissance obtiennent généralement une prescription d'hormone de croissance. Les œstrogènes sont quand à eux responsables de la fusion des plaques de croissance . C'est la raison pour laquelle les femmes et les obèses sont généralement plus petits car ils possèdent un taux supérieurs d'œstrogènes ce qui provoque une fusion précoce de ces plaques de croissance. Source: https://www.pnas.org/doi/abs/10.1073/pnas.121180498 En effet l'obésité réduit la sécrétion d'hormone de croissance et accroit l'aromatase (c'est à dire la conversion de la testostérone en œstrogène). C'est donc en réduisant les œstrogènes et en augmentant ses taux d'hormone de croissance qu'un adolescent peut ainsi maximiser sa croissance verticale. Méthode naturelle: Voici une liste de points importants qui favorisent la croissance verticale: 1: maintenir un taux de masse gras bas. Les adipocytes, les cellules graisseuses, et plus particulièrement la graisse viscérale réduisent la sécrétion d'hormone de croissance et augmentent la production d'œstrogène via l'aromatase. Source: Impact of BMI on peak growth hormone responses to provocative tests and therapeutic outcome in children with growth hormone deficiency - PMC 2: consommer du lait de vache/produits laitiers. Le lait est un aliment riche en calories, en protéines et en calcium. Le lait contient également le facteur de croissance IGF1 ce qui facilite la croissance osseuse. Source: Does milk make children grow? Relationships between milk consumption and height in NHANES 1999-2002 - PubMed 3: Consommer suffisamment de calories / être en surplus calorique. Le surplus calorique ne doit pas être trop élevé pour éviter une prise de gras trop importante mais suffisant pour soutenir le processus de croissance. Les enfants en malnutrition sont en général plus petits que ceux ayant une alimentation normal. Source: Height and calories in early childhood - PubMed 4: Consommer une diète riche en protéine. En plus d'être essentiel à l'hypertrophie, les protéines agissent comme des signaux pour le corps afin que ce dernier produise des hormones comme l'IGF1, MTOR qui activent littéralement le processus de croissance verticale. Les protéines s'avèrent bien supérieurs aux protéines végétales particulièrement entre 1 et 9 ans. Source: Dietary Intake of Protein in Early Childhood Is Associated with Growth Trajectories between 1 and 9 Years of Age - ScienceDirect 5: 10-15mg de zinc par jour. Ce dernier s'avère capable d'augmenter les taux d'IGF1 de 10% chez l'enfant. Le zinc picolinate est à privilégier car il possède un taux d'absorption très élevé. Source: Zinc supplementation enhances linear growth in school-aged children: A randomized controlled trial - PMC 6: limiter l'exposition aux perturbateurs endocriniens . Par exemple, le bisphénol A, présent dans les plastiques, fait partie de cette catégorie et à un impact négatif sur la croissance des garçons dans l'étude suivante. Evitez de cuisiner dans du plastiques, privilégiez les poêles en inox plutôt qu'en téflon… Source: Bisphenol A and pubertal height growth in school-aged children - PMC Méthode non naturelle: Toujours dans l'objectif de maximiser sa croissance verticale, notre hypothétique sujet pourrait se pencher sur l'hormone de croissance en soi (bien que cette dernière soit très couteuse) ou bien les sécréteurs d'hormone de croissance. Parmi cette seconde option, on retrouve les GHRP (hexapeptide sécrétagogue d'hormone de croissance) et les GHRH (somatolibérine) qui, ensemble, poussent notre corps à sécréter au maximum sa propre hormone de croissance. Cependant ces peptides nécessitent des injections fréquentes ainsi qu'une connaissance des techniques d'injections et d'hygiènes propres à réaliser ces dernières de façon sécurisées. Ce n'est pas optimal sur le long terme pour notre hypothétique jeune sujet. Il existe cependant une troisième option: un sécréteur oral (en gélules/liquide) du nom de MK677/Ibutamoren , à un coût plus raisonnable que l'hormone de croissance et avec une action durant 24h. Cela ne nécessite donc qu'une prise par jour. Optimisation de l'hormone de croissance/Utilisation du MK677: Le MK677 , aussi appelé Ibutamoren (formule moléculaire: C27H36N4O5S ) , est un agoniste de la ghréline. Cette dernière est l'hormone régulant l'appétit, le glucose, l'insuline, le sommeil… La demi-vie du MK677 est de 6h mais l'élévation des taux d'IGF1 perdure pendant 24h permettant ainsi une seule prise par jour si nécessaire. Ce dernier étant un agoniste de la ghréline, c'est à dire qu'il imite l'action de la ghréline, une augmentation impressionnante de la sensation de faim est à prévoir. Dans la littérature scientifique, le MK677 permet une augmentation de 75% des taux d'hormone de croissance et de 60% des taux d'IGF1 après 6 semaines de consommation quotidienne. Dans le traitement d'enfant atteint d'un retard de croissance, le MK677 s'est avéré plus efficace que tous les autres sécréteurs d'hormone de croissance. Sources: A GH Secretagogue Receptor Agonist (LUM-201) Elicits Greater GH Responses than Standard GH Secretagogues in Subjects of a Pediatric GH Deficiency Trial - PMC Growth hormone secretagogue MK-677: no clinical effect on AD progression in a randomized trial - PubMed Aucune désensibilisation majeure n'a été constatée, il est donc possible de l'utiliser sur le long terme. Cependant une résistance à l'insuline ainsi qu'une grande rétention d'eau peut apparaitre lors de son utilisation. Il serait donc judicieux de limiter l'apport en glucide et pourquoi pas utiliser un protocole 5/2 (5 jours de prise, 2 jours sans) afin de retrouver cette sensibilité à l'insuline . Compter les calories de sa diète est également recommandé car, le MK677 jouant sur l'appétit, il est facile de finir avec un gros surplus calorique menant à une prise de gras. Optimisation des taux d'œstrogènes / Utilisation d'un inhibiteur de l'aromatase: Contrairement à la croyance populaire, les œstrogènes sont absolument nécessaires pour un homme. Cette hormone est neuroprotectrice, essentielle pour la santé des os et des articulations, est anti-inflammatoire et est crucial pour produire de l'IGF1 . Il faut donc conserver un certain taux d'œstrogène et ne pas le supprimer complètement. Cependant un excès d'œstrogène peut mener à une fusion prématurée des plaques de croissance. Réduire les taux d'œstrogènes pour un adolescent métaboliquement sain permettrait de pousser son potentiel de croissance un peu plus haut en retardant la fusion des plaques. Il faudrait dans ces deux cas réduire ces œstrogènes en usant d'un inhibiteur de l'aromatase. L'aromatase est une enzyme par lequel le corps convertit une partie de sa testostérone en œstrogène pour maintenir ses fonctions en équilibre. Il existe plusieurs facteurs pouvant influencer un excès d'aromatase chez l'homme. Parmi ces raisons on retrouve: 1 :L'aromatase peut être amplifiée par un excès de graisse, notamment viscérale. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0306987797906241 2 : La leptine , également appelée "hormone de satiété", est produite en partie par les tissus graisseux et peut augmenter l'aromatase. Les obèses possédant trop de masse graisseuse font ainsi face à un taux démesuré de leptine. Source: htt ps://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12734209/ 3 :Un taux d'insuline élevé , observé chez les obèses, augmente également le taux d'aromatase. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0015028202043467 4:L'inflammation peut augmenter l'aromatase via les cytokines. C'est dernières tels que TNF-alpha ou IL6 ont pour rôle de réguler la réponse immunitaire. Elles s'activent en cas d'inflammation et peuvent stimuler l'aromatase. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1471489216301357 5 :On retrouve également l'alcool mais aussi les xenœstrogènes provenant des plastiques, des pesticides ... Sources: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11163119/ https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9885170/ En limitant cette aromatase via un inhibiteur on permet au corps d'atteindre une croissance verticale supérieure. Parmi ces inhibiteurs, on en retrouve plusieurs dont l'efficacité diffèrent commme l'anastrazole, l'exemestane, l'arimistane et le letrozole. Cependant le Letrozole est le seul inhibiteur qui fut étudié dans le traitement d'un retard de puberté avec succès. Source: Letrozole Effect on Final Height of Patients with Constitutional Delay of Growth and Puberty - PMC Conclusion: Pour résumé, la maximisation de notre potentiel de croissance pendant l'enfance/l'adolescence repose sur trois principes: augmentation et optimisation des taux d'hormone de croissance, réduction des œstrogènes par la supplémentation et une hygiène de vie adéquate et enfin une diète riche en protéine et en aliments non transformés.

  • Du remède viking à la science moderne : L’huile de poisson sous un nouveau jour?

    L’huile de poisson est un supplément bien connu chez les anciennes générations: malgré son goût, l'huile de foie de morue était monnaie courante pendant l'enfance de nos grands parents pour leur fournir une protection optimale durant l'hiver via sa richesse en vitamine A et D. Cependant son utilisation est bien plus ancienne. Cela provient d’une tradition qui date du temps des vikings au 8ème siècle. Ces derniers se servaient de cette huile de poisson comme combustible pour leurs lampes mais également comme aliment et médicament pour lutter contre les douleurs musculaires et articulaires. En France, jusque dans les années 60, l’huile de foie de morue était encore utilisée comme fortifiant chez les enfants, notamment ceux atteint de rachitisme. Aujourd’hui les huiles de poisson en complément ne sont plus uniquement tirées de la morue mais également d’autre poissons comme la truite, le thon, le maquereau, le saumon, la sardine etc… L’intérêt le plus évident de l’huile de poisson se trouve dans sa richesse en graisse polyinsaturées (oméga-3 et oméga-6) ainsi que sa teneur en vitamine D qui s’avère extrêmement bénéfique pour la santé. Cependant existe t'il d'autres bénéfices moins connus pour la santé? Peut on se passer d’huile de poisson si notre consommation de poisson est déjà élevée ? Les deux se valent ils ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui. Omega-3, EPA/DHA et génétique : Comme dit précédemment, la principale richesse de l’huile de poisson provient de sa richesse en Oméga 3, bénéfique pour toutes les couches de la population. Parmi ces omégas 3, on retrouve l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA) qui doivent impérativement être consommés dans un régime alimentaire car ils ne sont pas synthétisés par le corps humain en quantité suffisante. Bien que l’on retrouve également de la vitamine D et A dans l’huile de poisson, les bénéfices semblent venir principalement de ce mélange EPA / DHA. Mais quels sont leurs bénéfices et leurs modes de fonctionnement exactement ? Tout d’abord une dose élevée de ce mélange EPA /DHA modifie l’expression de 1040 gènes dont beaucoup d’entre eux sont anti-inflammatoires . Parmi ces gènes bon nombre d'entre eux sont également lié au métabolisme, à la santé cardiovasculaire et à la fonction cérébrale. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19515734/   Voici également en détail l'impact de EPA/DHA sur l'organisme: Activation des PPAR (Récepteurs Activés par les Proliférateurs de Peroxysomes) L'EPA et le DHA, en se liants aux récepteurs PPAR-α, PPAR-γ et PPAR-δ permettent de réguler les gènes impliqués dans le métabolisme des graisses, la sensibilité à l'insuline et l'inflammation. Inhibition du NF-κB (Facteur Nucléaire Kappa B) Ces omégas-3 bloquent le NF-κB, qui active des gènes pro-inflammatoires comme TNF-α, IL-6 et IL-1β. Cela permet de réduire l'inflammation. Suppression du SREBP-1 (Protéine de Régulation Stérique 1) L'EPA et le DHA réduisent l'expression de SREBP-1, diminuant ainsi la synthèse des lipides et aidant à prévenir les maladies comme la stéatose hépatique (foie gras non alcoolique). Modifications Épigénétiques (Méthylation de l'ADN & Acétylation des Histones) Les omégas-3 modifient l'expression des gènes via l'épigénétique, influençant ainsi les processus liés au vieillissement, aux fonctions cognitives et aux maladies chroniques. Augmentation du BDNF (Facteur Neurotrophique Dérivé du Cerveau) Le DHA stimule l'expression du BDNF, favorisant la neuroplasticité, l'apprentissage et la mémoire. Oméga 3, bébé et grossesse: La consommation d’ huile de poisson pendant la grossesse de la mère prévient le risque d’éclampsie, la prématurité, la dépression périnatale… Chez le nourrisson, elle améliore le développement neurologique ainsi que son quotient intellectuel. Une faible consommation d’huile de poisson est notamment liée à un plus faible QI chez l’enfant. C’est pour ces raisons qu’une dose minimum de 250mg est recommandé aux femmes enceintes et allaitante. Sources: https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(07)60277-3/abstract   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19289957/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23426033/   Omégas 3, maladies cérébrales et performances cognitives: Les omégas 3 peuvent également réduire de 50% les risques de développer la maladie d’Alzheime r ou du moins la retarder. Ils ont également un rôle à jouer contre la dépression majeur et d’autre troubles psychologiques. Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26537796/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19362576/   Chez des sujets sains, les omégas 3 permettent une amélioration des capacités cognitives dont la mémoire, l’apprentissage et l’irrigation du cerveau. En ce sens ils peuvent être considéré comme faisant partie de la famille des nootropes. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9641984/   Oméga 3 et santé cardiaque : On observe également une réduction de 25% du risque de crise cardiaque et ceux même chez les sujets ayant déjà souffert d’une crise cardiaque auparavant. De plus la consommation d’huile de poisson permet de réduire le rythme cardiaque chez ceux atteint tachycardie. Sources: https://time.com/5450535/omega-3-fish-oil-heart-attack/   https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIRCULATIONAHA.105.556886   Compter sur sa consommation de poisson pour avoir un taux de EPA/DHA suffisant? Il serait tentant de ne compter que sur sa consommation de poisson pour obtenir un taux de EPA/DHA suffisant cependant cela n’est quasiment jamais suffisant. En effet les effets réellement cardioprotecteurs de l’huile de poisson ne sont constatés qu’au-delà d’une certaine dose (4gr par jour) qu’il est difficile d’obtenir via une consommation de poisson, encore moins quotidienne. De plus la présence de mercure dans bon nombre de poisson rend sa consommation, lorsque celle-ci est excessive, dangereuse au long terme. En effet les poissons ingèrent du mercure lorsqu’ils se nourrissent et bien que cela ne pose pas de problème en soi car le mercure est un composé naturel de la roche et de l’eau, l’activité humaine à fait grimper sa concentration par 450%. Sous sa forme naturelle, le mercure est en soi peu nocif car les organismes peuvent s’en débarrasser facilement. Mais certaines bactéries peuvent convertir ce mercure en méthylmercure. C’est ce dernier qui se stocke en grande quantité dans les tissus des plus gros poissons et qui se retrouve dans notre organisme à la fin. Tous les effets du méthylmercure chez l’adulte ne sont pas encore bien connu mais on sait déjà que les risques cardiaques augmentent en parallèle du taux de mercure ingéré.   De plus il est fortement déconseillé aux femmes enceintes ainsi qu’aux nourrissons de consommer des poissons riches en mercure, cela pouvant impacter le développement neurologique de l’enfant. On a également trouvé des niveaux plus élevés de mercure chez les enfants autistes indiquant une probable corrélation entre les deux.  On peut cependant limiter les risques en se concentrant sur les plus petits poissons et crustacés qui possèderont moins de méthylmercure pour leur taille: anchois, merlu, maquereau, crabe, truite... Sources :  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5295325/   https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0946672X16300931   Toutes les huiles de poissons ne se valent pas: Pour finir il faut noter que toute les huiles de poisson ne se valent pas. En effet il a été découvert qu’ une majorité des suppléments contenants de l'huile de poisson étaient en fait oxydés. En règle générale il est beaucoup moins couteux de produire en masse. Les stocks se retrouvent alors conservés de longs mois, voire des années, et ils subissent les changements de températures, l’impact des UV etc…  L’huile de poisson s’oxyde facilement et malheureusement cela ne rend pas le supplément juste inutile mais également dangereux. Pourquoi? L’huile de poisson s’oxydant, l es taux d’hydroperoxyde augmentes ce qui multiplie les radicaux libres. Ces derniers augmente le stress oxydatif ce qui cause un vieillissement prématuré. L’huile de poisson oxydée devient donc dangereuse pour notre corps. On reconnait cependant les huiles de poissons oxydés par leur odeur rance et leurs goûts trop marqués. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines études semblent contradictoires avec les résultats positifs obtenus sur des études antérieures. Peut être que l’huile de poisson utilisée était tout simplement oxydée. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4681158/   Conclusion : Les composés les plus importants de l’huile de poisson sont l’EPA et la DHA , toutes deux membres de la famille des oméga 3.  Il est plus simple d’obtenir un taux suffisant de ces molécules via une supplémentation en huile de poisson plutôt que par la consommation de poisson en elle-même.  Cela permet également d’outrepasser l’accumulation de mercure dans l’organisme car le processus de distillation moléculaire est utilisé dans la fabrication de l’huile de poisson pour se débarrasser des impuretés et des métaux lourds.  Cependant veiller à ne consommer que de l’huile de poisson de haute qualité et qui n’a pas été oxydés. Si l’odeur et le goût paraissent rance, il est préférable de jeter votre complément car l’effet sera alors néfaste sur votre santé.

  • Télépathie : Mythe ou Réalité Scientifique ?

    Très utilisée dans le monde la science-fiction, la télépathie est décrite comme une capacité de perception extra-sensorielle. C’est-à-dire une perception qui va au-delà de nos 5 sens que sont la vue, l’odorat, le toucher, l’ouïe et le goût. Pour la majorité des gens, ce n'est pas crédible et cela reste une croyance parmi d'autres. Elle n’est pas non plus reconnue par la communauté scientifique bien que des exemples à travers l’histoire laisse planer le doute. De nombreux exemples citent des individus ressentant le décès de leur proche tout en étant à une grande distance. On notera également l’histoire de Gaston Ouvrieu qui, après avoir reçu plusieurs éclats d’obus dans la nuque lors de la 1ère guerre mondiale, tomba dans le coma. A son réveil, il affirma dorénavant percevoir les pensées des gens autour de lui. Une fois rétablit il met à profit son don en enchainant exploit sur exploit : accompagné par un copilote muet mais qui lui indique la direction par la pensée, Gaston conduit, à 238km, une voiture les yeux bandées sur le circuit de Indianapolis ! Les médecins n’arrivent toujours pas à expliquer ce phénomène et Gaston Ouvrieu restera une figure controversée : certains y croient, d’autre pas. Le télépathe Gaston Ouvrieu ci dessus. Il réitéra son exploit en conduisant une voiture les yeux bandés dans les rues de Chalon en 1933 sans incident. Source : https://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2011/10/29/un-phenomene-de-telepathie-inexplicable   Quoi qu’il en soit, l’histoire de Gaston Ouvrieu, bien qu’intrigante, n’est absolument pas une preuve. En 2021, cependant, il y’a eu du nouveau dans la recherche sur la télépathie. Champ éléctromagnétique et cerveau : Une étude conduite par Ehsan Hosseini a été publié le 1er mars 2021 sur le « National Library of medecine » et elle s’attarde sur le rôle du champ éléctromaniétique cérébral. Ce champ éléctromagnétique serait le résultat de l’oscillation des neurones lors d’une émotion ou une idée intense par exemple. Pour créer un champ éléctromagnétique cérébrale qui soit détectable, il faut un minimum de 50000 neurones qui exercent leur action simultanément. La source principale de ce champ éléctromagnétique se situerait dans le système limbique aussi appelé cerveau émotionnel. Ce système limbique joue un rôle très important dans le comportement et dans diverses émotions comme l’agressivité, la peur, le plaisir mais également la mémoire. Une étude a d’ailleurs déjà démontré que les bactéries pouvaient transmettre leur mémoire via un champ éléctromagnétique.  Peut être que ce mécanisme s’applique également à l’humain ?  Source : https://journals.physiology.org/doi/full/10.1152/jn.00413.2017   Le champ éléctromagnétique peut également avoir d’autre fonction chez certaines espèces.  Par exemple la tortue de mer "Cacouane" ressent sa position et adapte sa direction grâce au champ électromagnétiques de la terre. Pareil pour la chauve souris. Le renard roux ( vulpes vulpes ) aurait également développé la capacité de sentir le champ magnétique de la terre pour mieux chasser sa proie lorsque celle-ci est cachée sous la neige . Il a d'ailleurs été démontré que le renard réussit plus souvent ses attaques lorsqu'ils sautent en direction d'un angle d'environ 20 degré par rapport au Pôle Nord magnétique. Le renard (vulpes vulpes) se sert du champ magnétique de la terre pour traquer sa proie. Il n’est pas impossible que le champ électromagnétique de la terre nous affecte également d’une façon encore inconnue. Source :  https://link.springer.com/article/10.1007/s00359-005-0609-9   Cryptochromes : Mais comment un autre être vivant pourrait comprendre, percevoir et ressentir ce champ éléctromagnétique ? La réponse se trouve dans les cryptochromes. Actuellement nous, les humains, en possédons 2 : CRY1 et CRY2 . Ce sont des flavoprotéines impliquées dans le rythme circadien chez les plantes et les animaux/humains. Il a cependant été découvert que CRY2 possèdent la capacité de capter les champs magnétiques. Ces protéines sont situées principalement dans la rétine et dans le cerveau , elles agissent ainsi dans le bon fonctionnement de l’horloge biologique ainsi qu’à la magnétoréception. Elles sont d’ailleurs principalement activées par la lumière bleue. Les cryptochromes sont également utiles pour la perception de ces champs éléctromagnétique produits par le cerveau d’autrui. Mais comment cela pourrait nous affecter ?  Sources : https://www.science.org/doi/abs/10.1126/science.284.5415.760   https://www-s.ks.uiuc.edu/Publications/pdfs/2011-06-21-blogs.discovermagazine.com-Humans_have_a_magnetic_sensor_in_our_eyes_but_can_we_detect_magnetic_fields.pdfv   Magnétite et cerveau : Récemment il a été découvert des particules de fer dans le cerveau. On les appelle des magnétites. Ces cristaux de magnétites sont également présent dans de nombreux organismes: bactéries, mollusques, anthropodes... La raison de leurs présence dans ces derniers? Et bien ces fantastiques organismes ont développés la capacité de capter le fer et de le convertir en magnétite! Ce procédé se nomme ainsi la biomagnétite ou bien magnétites biogénique. On retrouve donc ces fameuses bactéries magnétotactiques qui peuvent se déplacer en suivant un champ magnétique via les magnétosomes (aimants biologiques). Cependant il n'y a aujourd’hui aucune preuve de la présence de bactéries magnétotactiques dans le corps humain et encore moins dans son cerveau. Il n'ya certes pas de bactéries magnétotactiques chez l'humain mais la présence de magnétite dans le cerveau a été mainte fois avérée! Les magnétites sont des particules d’oxyde de fer . Ces particules agiraient comme des aimants et seraient ainsi les récepteurs de ces champs électromagnétiques ! On a trouvé ces particules magnétiques chez les poissons, les reptiles, les rats, les amphibiens mais également chez les humains. Ainsi il serait tout à fait possible que le champ éléctromagnétique d’un individu puisse transmettre inconsciemment des « informations » à un autre cerveau via les magnétites. Source : https://ieeexplore.ieee.org/abstract/document/7029218   Pour autant, est ce qu'un champ éléctromagnétique peut pousser à l’action ?  Au-delà du transfert d’information, le champ magnétique peut effectivement pousser à l’action. En effet un champ éléctromagnétique altéré via les cryptochromes a la capacité de changer le comportement.  Neurone miroir et télépathie : Les neurones miroirs sont une catégorie de neurones aux capacités intéressantes. Ils sont actifs aussi bien lorsqu’un individu exerce une action que lorsqu’il observe un autre individu de son espèce faire une action. C’est un des mécanismes qui permet l’apprentissage par imitation, chez l’enfant notamment. Ils sont également reconnus comme étant à l’origine du bâillement et de sa « transmission ». Les neurones miroirs sont également cruciaux dans la capacité à ressentir de l’empathie pour autrui, à ressentir un transfert d’émotions. Ils nous aident ainsi à nous mettre à la place des autres. Ce lien avec autrui ne s’arrête pas là et ils sembleraient qu’ ils jouent également un rôle, encore peu compris, dans la connexion entre cerveaux. Source : http://www.architalbiol.org/index.php/aib/article/view/575   Cette théorie vient d'une expérience avec l’ ICM , l' interface cerveau-machine . L’interface cerveau-ordinateur est une technologie utilisée pour les personnes sévèrement handicapées pour qu’ils puissent exprimer leurs pensées et leurs intentions via un ordinateur qui analyse le champ éléctromagnétique émis par le cerveau de l’individus. L'interface cerveau-machine en action. Il a été observé que lorsque le rythme Mu , un type d'onde cérébrale, est réprimé, les neurones miroirs sont intensément activés et produise à leur tour un champ éléctromagnétique en compensation. La question est alors de savoir si l’on peut remplacer l’ordinateur par un autre cerveau. Cela à été prouvé chez le rat. Deux rats ont ainsi été reliés via un ICM (interface cerveau-machine) et l’un des deux devaient choisir une action basée sur un stimuli physique ou visuel et l’autre a réussi à imiter l’action de son congénère via la transmission d’information cérébrale (en partie grâce aux neurones miroirs). Source : https://www.nature.com/articles/srep01319   Suppléments et champ magnétique: Il n'existe pas encore de supplément/médicament qui puisse induire une augmentation du champ magnétique chez l'humain. Cependant il existe certains composants qui pourraient influencer le champ magnétique cérébrale. Parmi ces derniers, on retrouve: Les acides gras oméga 3: optimisent la fonction des membranes neuronales et la transmission des signaux électriques. Source: https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9641984/ Cuivre et zinc : ces minéraux sont essentiels aux signaux électriques dans les neurones, ce qui pourrait amplifier les effets bioélectromagnétiques du cerveau. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163725805002664 Mélatonine: certaines études suggèrent que la production de mélatonine  est liée à la sensibilité aux champs magnétiques chez certains animaux. Elle régulerait ainsi la sensibilité aux champs magnétiques. Sources: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/075333229390340Q Conclusion : Quel implication ces recherches peuvent avoir dans notre vie ? La science sur la capacité télépathique du cerveau est encore bien maigre et les mécanismes encore moins compris. Cependant on peut affirmer que nos pensées et intentions peuvent tout à fait influencer notre environnement. Le mauvais pressentiment que l’on peut ressentir lors de certaine situation est peut-être notre cerveau qui capte le champ éléctromagnétique de la personne ayant ces mauvaises intentions par exemple. Ces recherches sur le champ électromagnétiques émis par le cerveau devraient nous pousser à plus faire confiance à notre instinct lors d’interaction avec autrui.

  • Pourquoi l’alcool est l'ennemi de la musculation ?

    L’affirmation que l’alcool est néfaste pour la croissance musculaire ne devrait pas surprendre grand monde parmi les enthousiastes du fitness et de la musculation. Cependant les mécanismes derrière cet effet sont moins connus. Observons aujourd’hui l’impact de l’ethanol sur le corps humain et plus précisément son impact sur la musculation. L’ethanol est le composant principal que l’on retrouve dans toutes les boissons alcoolisés. Sa formule moléculaire est C2H5OH, c'est à dire qu'il contient 2 atomes de carbones, 6 atomes d'hydrogènes et un atome d'oxygène. C’est l’une des plus ancienne drogue récréative via son effet psychotrope . Mais que ce passe t’il lorsque notre organisme y fait face après l’avoir ingéré? Ethanol et stress oxydatif: Tout d’abord, l’ethanol est perçu par le corps comme un poison . En tant que tel, l’ethanol mène sans surprise à beaucoup de dysfonctionnement dans l’organisme.  Tout d’abord on observe une apparition d’espèce réactive à l’oxygène (ROS) généré dans les mitochondries des cellules. Ces ROS entraine alors un stress oxydatif. L’alcool entraine également une réduction des antioxydants nécessaire pour lutter contre ces ROS . Les espèces réactives à l'oxygènes sont notamment responsables des maladies du foie lié à une surconsommation d’alcool.  Le stress oxydatif généré par l'ethanol serait la principale raisons des effets délétères de l'alcool sur l'hypertrophie. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6668865/ Ethanol et MTOR: Abordons à présent plus directement l'impact de l'alcool sur la musculation. En réponse au stress oxydatif, le corps inhibe MTOR et se tourne vers le processus d’autophagie via l’activation de la protéine AMPK. Antagoniste à cette dernière, MTOR est une enzyme régulant la prolifération cellulaire, la croissance cellulaire… C’est l’enzyme la plus importante pour le processus d’hypertrophie et elle est en lien avec d’autres hormones anaboliques telles que l’ IGF1 par exemple. Pour un pratiquant de culturisme, il est donc crucial de maintenir élevée MTOR via une diète riche en protéine et un entrainement intense. Cependant ses efforts peuvent être réduit à zéro après avoir consommer trop d’ethanol. Une simple exposition spontanée inhibe la synthèse protéique pendant environ 12 heures. Sources: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4233249/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25257868/   Pour être plus précis il existe en réalité deux types de MTOR: MTOR1 et MTOR2. L’ethanol semble inhiber davantage MTOR1 qui est plus associé à la synthèse des protéines. L’inhibition de MTOR1 entraine également l’inhibition de S6K1 . Cette dernière est une protéine ribosomique dont le rôle est crucial dans la prise de force. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27705797/   En effet S6k1 possède un rôle important dans la synthèse des protéines dans les muscles ainsi que du développement des fibres musculaires de types 2. Ce sont ces fibres qui possèdent le plus de potentiel d’hypertrophie. L’ethanol est donc néfaste pour ceux ayant un but d’hypertrophie mais également pour ceux recherchant la force physique. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15547464/   Ethanol et hormone corticotrope: L’hormone corticotrope est une hormone polypeptidique sécrétée par l’hypophyse. Cette hormone, lorsqu’elle est stimulée par l’ethanol , entraine une réaction en chaine qui fait augmenter les taux de cortisol (hormone du stress, catabolique) et d’aldostérone (cette dernière pouvant mener à une forte pression artérielle). Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6760387/   Ethanol et hormones gonadotrophine : Les hormones gonadotrophines sont un groupe d’hormones agissant sur les gonades, c’est à dire sur les appareils reproductifs. Parmi ces hormones on retrouve l’ hormone lutéine (LH) et l’ hormone follicule-stimulante (FSH) qui sont responsable respectivement de la production de testostérone et de spermatozoide chez l’homme et de l'ovulation et des menstruations chez la femme. L’ethanol inhibe la libération de la LH et de la FSH directement au niveau de l’ hypothalamus ce qui impacte la testostérone et donc la croissance musculaire. Étonnamment l’ethanol peut causer une augmentation de la testostérone chez la femme car l’alcool agirait sur l’androstenedione via les glandes surrénales. C’est une des pistes expliquant l’ hyperandrogénie chez les femmes consommant trop d’alcool: acné, peau grasse, hirsutisme, pilosité excessive… Une seconde différence existe entre les hommes et les femmes dans l’impact qu’à l’ethanol sur l’organisme: L’étude suivante s’est attardée sur l’ effet de la consommation d’ethanol après exercice . L'effort physique augmentant MTOR1, le but de cette étude était de savoir si l'ethanol supprimerait cette augmentation. De façon assez surprenante l’ethanol n’a pas inhibé MTOR1 chez les femmes alors que l’inverse s’est produit chez les hommes. Sources: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24588206/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10684783/   Ethanol et longévité: L’alcool est donc un ennemi de l’hypertrophie et de la force musculaire et crée un stress oxydatif sur l’organisme. Il doit surement être un ennemi de la longévité non? Et bien pas forcément. Il semblerait que de faibles doses d’alcool soient favorables pour la longévité. Ces effets positifs sont sûrement lié à l’inhibition de MTOR et donc à l’activation du processus d’autophagie. Le vin, riche en resvératrol (un antioxydant que l'on trouve dans la peau de raisin), semble être plus prometteur en terme de longévité chez la femme alors que c’est les liqueurs qui seraient favorables aux hommes mais néfastes pour les femmes.  Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32037449/   Conclusion: L’ethanol inhibe donc la synthèse protéique via la suppression de MTOR1. L'augmentation du stress oxydatif semble en être le principale responsable. On peut donc affirmer que l'alcool et la musculation ne font pas bon ménage. Cependant, en ce qui concerne l’hypertrophie, ils semblent que l ’ethanol soit beaucoup plus néfaste pour les hommes que pour les femmes. L’alcool a faible dose semble être toutefois bénéfique pour la longévité via l’action inhibitrice de l’ethanol sur MTOR1.

  • La Mémoire Musculaire : Pourquoi rien n'est jamais vraiment perdu ?

    « La musculation est un sport ingrat, quand on arrête on perd tout ». Cette phrase est un poncif. C’est devenu un lieu commun qui fait culpabiliser de nombreux pratiquants de musculation de prendre des vacances ou encore en décourage d’autres qui pensent devoir repartir de zéro après un arrêt. Cet article a pour but de briser ce mythe et de démontrer que la musculation n’est pas un sport si ingrat que ça. Et la raison se trouvent dans les myonoyaux.  Arrêt d’entrainement et impact physiologique: « Alors on ne perd rien lors d’un arrêt de plusieurs années? » Une réponse honnête serait: on perd beaucoup mais pas le plus important . Lorsque un pratiquant de musculation cesse de s’entrainer il perd dans un premier temps une partie du glycogène stocké dans ses muscles. En effet un athlète peut stocker jusqu’a 23-25gr de glycogène par kilos de masse musculaire alors que le taux pour un individus qui ne pratique pas d’activité sportive intense est environ de 15gr par kilos de masse musculaire. Source:  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8201693/   Le corps perd également une partie de l’ adaptation acquise par son système nerveux ce qui entraine une réduction de la force et de la coordination particulièrement sur les exercices en barre libre (squat, soulever de terre, développer coucher, développer militaire...). Après quelques semaines (3 semaines approximativement) d’arrêt, le catabolisme s’amplifie et l’individu commencera a perdre réellement de la masse musculaire, car le corps ne reçoit pas de signaux (entraînements) pour maintenir ce tissus vorace en calories. Ce phénomène sera évidemment amplifier si la nutrition du sujet en question ne contient pas assez de protéine et de calories. La survie oblige, l’organisme ne conserve que le nécessaire. Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16857828/   Mais que reste il ? Bien qu’ils ne sont pas visible à l’oeil nu, il reste le plus important: les myonoyaux (« myonuclei » dans la langue de Shakespeare). Ces derniers se trouvent dans les cellules musculaires et possèdent l’ADN qui orchestre la création de nouvelles cellules musculaires. La bonne nouvelle est que ces myonoyaux sont apparement permanents (ou du moins ont une durée de vie extrêmement longue, au minimum 15 ans. Le consensus scientifique n’étant pas encore fixé) D’ou viennent t’elles? Lors d’un stress imposé à des fibres musculaires non entrainées, ces dernières recrutent des myonoyaux des cellules satellites avant d’enclencher le processus d’hypertrophie. Cela voudrait dire que les myonoyaux sont responsable de l’augmentation de la synthèse protéique de la cellule musculaire en question. Ils sont donc précurseur à toute hypertrophie. Si le muscle est soumis à un processus d’atrophie, ces myonoyaux ne sont pas affectés. Résultat, les fibres musculaires qui ont acquis un grand nombre de myonoyaux grossissent plus vite après une période d’arrêt , même si cette dernière dure plusieurs années. C’est cela qu’on appelle la mémoire musculaire. Source: https://journals.biologists.com/jeb/article/219/2/235/33480/Muscle-memory-and-a-new-cellular-model-for-muscle   Il est toutefois important de noter que cette acquisition de myonoyaux est beaucoup plus difficile à un âge avancé. C'est encore un argument pour commencer la musculation jeune afin de d’acquérir cette réserve de myonoyaux qui sera très utile tout au long de la vie. À titre d’exemple une étude sur des souris a démontrée, après une reprise de l’entrainement, que les souris ayant un taux de myonoyaux plus élevé ont observé une croissance de 36% contrairement à des souris non-entrainées où ce taux n'était que de 6%. Hormis les souris, il existe des exemples plus proches de nous, comme certains athlète professionnel. Prenons le cas de Kevin Levrogne. Ce dernier était un culturiste professionnel qui a remporté deux fois l’Arnold classic (1994 et 1996) et il atteignit la deuxième place du podium au Mr Olympia. Il était également musicien et il prenait chaque année de longue période sans entrainement pour tourner avec son groupe. On suppose que sa diète n'était plus celle d’un culturiste et il perdait donc énormément de masse musculaire. Malgré cette régression il réussissait à se préparer pour le concours de Mr Olympia en quelques mois à peine et à retrouver sa place parmi les meilleures culturistes mondiaux.   Bien évidemment Kevin Levrogne est un monstre génétique qui utilisait des anabolisants dans sa préparation mais la rapidité à laquelle il se préparait pour le plus grand concours de culturisme au monde (il ne s'entrainait que 4-5 mois certaines années!) est sans aucun doute du à son nombre important de myonoyaux. Stéroïdes et myonoyaux:  Il est important de noter le lien entre stéroïdes anabolisants et myonoyaux. La musculation au naturel entraine déjà une augmentation des myonoyaux via la surcharge progressive mais les anabolisants poussent ces derniers à un nombre bien supérieur et ce de façon permanente. L’étude suivante s’attarde sur d’anciens utilisateurs de stéroïdes anabolisants et, après une biopsie, les résultats démontrent un taux supérieur de myonoyaux et ce même après 4 ans sans aucune consommation de stéroïdes anabolisants. On retrouve cette augmentation particulièrement au niveau des trapèzes et des épaules car ce sont des muscles avec un haut taux de récepteurs d’androgènes.  Sources: https://academic.oup.com/jcem/article-abstract/109/1/e266/7226351   https://link.springer.com/article/10.1007/s00418-005-0029-5   Ce taux supérieurs de myonoyaux acquis via l'utilisation de stéroïdes anabolisants semblent donc permanent. C’est donc la raison pour laquelle un athlète ayant utilisé des stéroïdes par le passé (et ayant stopper même depuis plusieurs années) ne devrait jamais participer à une compétition testée car il conserve un avantage permanent face aux compétiteurs naturels. Supplémentation: Nous avons donc vu que la surcharge progressive (musculation) et l’utilisation de stéroïdes anabolisants permettaient, chacun individuellement, une augmentation drastique du nombre de myonoyaux. Mais existe t’il d’autre moyens pour augmenter leur nombres?  Parmi ces moyens on retrouve l’hormone de croissance (et son dérivé IGF1 ) qui possèdent un rôle à jouer évident.  Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1456062/   Pour rester dans la légalité on peut se tourner vers un supplément bien connu des pratiquant de musculation: la créatine. On la voit souvent comme un supplément pour la force (ce qu’elle est de part l’augmentation de l’ATP) mais elle exerce également un effet notable sur l’augmentation du nombre de myonoyaux. C’est une supposition mais cet effet est peut être lié du fait de sa capacité à réduire la myostatine. Source:  https://physoc.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1113/jphysiol.2006.107359  : Application théorique: Théoriquement, comment un individu soucieux d’augmenter son nombre de myonoyaux s’y prendrait il?   1: Tout d’abord pratiqué la musculation à un jeune âge , l’augmentation des myonoyaux étant plus difficile à atteindre lorsqu’on prend de l’âge. Pratiquer un style de vie qui facilite cette augmentation via une diète adéquate et une bonne routine de récupération/sommeil. 2: Une supplémentation en créatine , qui favorise de meilleurs performances, un taux de myostatine plus bas et une augmentation du nombre de myonoyaux.  3:Utilisation de stéroïdes anabolisant en synergie avec de l’hormone de croissance/IGF1 et un entraînement intense. (Ce dernier point n’est pas une recommandation mais une simple théorie bien évidemment ). Conclusion:  Il n'y donc pas de raison de stresser lorsque vous prenez des vacances ou lors d’un arrêt d’entrainement pour cause professionnel ou médicale. Si vous vous êtes entraînés assidument pendant des années avec une progression visible sur vos performances et votre physique, vos myonoyaux ne partiront nul part. Vous pourrez donc compter sur eux pour vous faciliter une remise en forme après un arrêt, une blessure, une opération… Utiliser vos jeunes années pour bâtir une réserve de myonoyaux que vous pourrez maintenir facilement en vieillissant. Un physique est beaucoup plus simple à maintenir qu’à bâtir.

  • Le Moringa : le meilleur antioxydant ?

    De son nom scientifique "Moringa oleifera", cette plante, importée d’Inde, pousse aujourd’hui dans la plupart des régions tropicales. Elle est extrêmement riche en composés phytochimiques, minéraux, vitamines, et même en protéines. Son faible coût de production en a fait une alliée dans le combat contre la malnutrition et elle est aujourd’hui plantée en masse pour lutter contre ce fléau.   Comparons tout d'abord ses valeurs nutritionnelle avec d’autres aliments. À poids égal, les feuilles de Moringa sont : . 2 fois plus riches en protéines que le lait . 3 fois plus riche en fer que le gombo, . 4 fois plus riche en Vit A que la carotte, . 4 fois plus riche en calcium que le lait, . 3 fois plus riche en potassium que la banane, . 7 fois plus riche en Vit C que l’orange. Source: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5745501/figure/antioxidants-06-00091-f001/ Que peut faire concrètement la Moringa sur l’organisme? La médecine ayurvédique traditionnelle indienne affirmait que cette plante pouvait guérir plus de 300 maladies. Mais quand est il réellement? Les feuilles de Moringa ont montrées leurs capacités à combattre certaines maladies chroniques comme l’hypercholestérolémie, l’hypertension, le diabète, l’inflammation chronique, les ulcères, la résistance à l’insuline et même le cancer. C’est donc une alliée de choix dans votre gamme de supplément. Son faible coût la rend tout à fait abordable. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5745501/ Les feuilles de Moringa contiennent de la bête-carotène, du tanin, des saponaires et des flavonoides qui ont tous une action anti-microbiennes, et anti-cancéreuse. Il est intéressant de noter que l'efficacité des feuilles de Moringa dans la lutte contre le stress oxydatif est liée à la multiplicité des antioxydants présents. En effet, les antioxydants sont les plus efficaces sur les radicaux libres lorsqu’ils sont consommés ensemble plutôt qu’individuellement. Il faut cependant noter que la majorité de ces études ont été effectués sur des animaux et non des sujets humains. Commander ici Moringa et cosmétiques L’huile de Moringa stimule la production de collagène et lutte contre les rides. Egalement efficace grâce à la vitamine A et aux acides gras insaturés, la présence de cette plante augmente la sûreté des produits cosmétiques, évitant les irritations de la peau. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7350073/ Commander ici Pour finir, une crème à l’extrait de feuille de moringa a montré son efficacité dans le rajeunissement de la peau et comme protection anti-ride. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4112252/ Commander ici Conclusion Le moringa est un supplément à considérer pour ceux qui souhaitent ajouter un éventail de vitamines et de composés phytochimiques à leur diète à un faible coût. Les études montrent globalement que la majorités des bienfaits résident dans la feuilles de Moringa et moins dans sa racine.

  • Huile d'Olive : Un Allié Santé Incontournable Depuis 4000 Ans

    L'origine de l'huile d'olive reste assez vague. Bien qu’étant un pilier de la cuisine méditerranéenne, on trouve déjà des traces de son exploitation 4000 ans avant Jesus-Christ. A travers les différentes civilisations du bassin méditerranéen, son utilisation fut diverses : combustibles pour lampes à huile, entretien de la peau, pour des rituels et évidemment comme aliment. Les Spartes et les Grecques s’enduisaient d’huile d’olive pour s’exercer par exemple. L'huile d'olive faisait également partie d’un protocole d’Aristote pour empêcher la fécondation. Pour ce faire il fallait appliquer sur le cervix de l’huile d’olive, de l’huile de cèdre, un onguent de plomb et de la résine d’oliban. (Protocol tire de l’ouvrage « Histoire des animaux » d’Aristote -343 av JC) . Ce protocole devait surement son effet "contraceptif" à travers l’onguent de plomb via le saturnisme (intoxication au plomb) qu’il peut provoquer, plutôt qu’à l’huile d’olive. Malgré l'erreur d’Aristoste, l'huile d'olive possède d’innombrables bénéfices que nous analyserons ci dessous. Grossesse et huile d'olive : A l’inverse du plomb, et n'en déplaise à Aristoste, l’huile d’olive est en réalité plus que bénéfique pour le fœtus et la grossesse en général. L’huile d’olive est riche en oméga-3 et ce dernier est essentiel pour le développement cérébral du bébé ainsi que pour sa santé cardiaque . L’huile d’olive réduit également les risques liés à la grossesse pour la mère, notamment la prééclampsie (hypertension artérielle et présence de protéines dans les urines). Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36696715/ La consommation régulière d’huile d’olive pendant la grossesse réduit, chez le futur nouveau-né , les cas de rétrécissement des voies respiratoires causant une respiration sifflante a cause d’une inflammation. La cause de cette dernière peut être allergique, asthmatique, virale (bronchite/rhume)… On peut the théoriser que l’huile d’olive joue un rôle protecteur face aux différentes causes d’inflammation des voies respiratoires donnant ainsi au bébé une meilleure protection. Source : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/ppul.21205 Un dernier bénéfice, et non des moindres, de l’huile d’olive pendant la grossesse est son impact sur le diabète gestationnel . Le diabète gestationnel apparait généralement vers la fin du 2ème trimestre et au 3ème trimestre lorsque le pancréas de la mère ne parvient pas à produire assez d'insuline . Pendant la grossesse le placenta produit des hormones qui limitent l’action de l’insuline créant ainsi une résistance a l’insuline forçant ainsi le pancréas à travailler plus dure. Cette perte de sensibilité à l'insuline est en réalité un phénomène physiologique normal qui garantie un apport suffisant en glucose pour le foetus en développement. Parmi les hormones responsables de ce phénomème on retrouve entre autres: L'hormone lactogène placentaire humaine (hPL) : produite par le placenta, elle augmente la quantité de glucose dans le sang maternel pour favoriser un meilleur transfert au fœtus. Progestérone : maintient la grossesse en maintenant la muqueuse utérine. Elle perturbe cependant le fonctionnement des récepteurs d'insuline. Les œstrogènes : participe de façons indirect à la résistance à l'insuline. Facteur de nécrose tumorale-alpha / TNF-a : c'est une cytokine , une substance sécrétée par le système immunitaire, qui augmente pendant la grossesse et favorise une résistance à l'insuline et l'inflammation. Ces dernières, favorisant donc une résistance à l'insuline, poussent le pancréas de la mère à produire plus d'insuline pour compenser. C'est ici qu'une supplémentation en huile d'olive peut s'avérer utilise pour soutenir ce processus. En effet les acides gras mono-insaturés présent dans l'huile d'olive permettent d'améliorer la sensibilité à l'insuline ainsi que d'améliorer le ratio HDL/LDL. La présence de polyphénols et de vitamine E exercent un effet anti-inflammatoire , contrant ainsi l'effet du TNF-a. Enfin cette huile, en ralentissant la digestion des glucides, réduit le pic de glucose postprandial . L'ajout d'une marche de 10 minutes après le repas amplifie d'autant plus cet effet. Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1530891X21011812 Testostérone et qualité du sperme : Parmi les effets inattendus lie a la consommation d’huile d’olive, on retrouve une optimisation du taux de testostérone. Cet effet est lie a un composé phytochimique présent dans les feuilles d’olivier, dans l’olive crue et dans l’huile d’olive évidemment. Il s’agit de l’oleuropéine. L’effet de l’oleuropéine a tout d’abord été observé dans une étude ou des rats ont été divisés en 2 groupes distincts. Un de ces groupes consommait ce composé phytochimique avec une diète riche en protéines tandis que l’autre n’avait que la diète riche en protéines. La supplémentation en oleuropéine a démontré une augmentation de l’hormone lutéine (LH) , responsable de la production de testostérone. Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0955286312001581 Cependant cette dernière étude a été conduite sur des rats, ce qui n’est pas optimale. Heureusement, un an plus tard, une étude a été effectuée sur des humains et les résultats sont d'autant plus intéressants car plus ancré dans le réel . L’étude en question cherche a observer l’ impact de l’huile d’olive et de l’huile d’argan sur le profil hormonal androgénique chez des hommes marocains entre 23 et 40ans. Après une période de stabilisation (2 semaines) ou aucun des participants n’a consommés d’huile (et où les profils hormonaux ont été établis), les sujets ont été répartis en 2 groupes. Le premier groupe a consommé de l’ huile d’olive et l’autre groupe de l’ huile d’argan . Après 3 semaines de supplémentation, leur taux de testostérone a augmenté respectivement de 17% (olive) et de 19% (argan) et le taux d’hormone lutéine de 42% (olive) et de 18,5% (argan)! Les deux huiles s’avèrent donc efficace dans l’optimisations hormonale des hommes mais l’augmentation impressionnante du taux de LH par l’huile d’olive fait clairement pencher la balance en sa faveur. Source : https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/1934578X1300800112 Pour la qualité du sperme il faut nous pencher sur un composant essentiel a l’huile d’olive : l’acide oléique . C’est un acide gras mono-insaturé aussi appelé oméga 9 . Il protège le système cardiovasculaire et réduit le cholestérol. Encore plus intéressant il réduit également les radicaux libres. C’est dernier sont nocifs pour le sperme car ils attaquent la membrane de ce dernier. De plus les polyphénols présents dans l’huile d’olive offrent une protection supplémentaire au sperme pour qu’il maintienne sa vitalité . Source : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/10942912.2017.1357044 Huile d’olive et Polyphénols : Le vrai trésor de l’huile d’olive se trouve dans sa richesse en polyphénols. Cela représente plus de 500mg/kg d’huile d’olive. Les polyphénols sont anti-inflammatoires et ils sont également de puissants antioxydants qui neutralisent les radicaux libres protégeant ainsi contre l’agression des cellules, la modification de l’ADN… Le polyphénol le plus présent dans l’huile d’olive se nomme oléocanthal , c’est ce dernier qui donne à l’huile d’olive son goût légèrement poivré. L’oléocanthal possède une action anti-cancer. En effet, ce polyphénol a la capacité de rendre la membrane lysosomale des cellules plus perméables. Les cellules cancéreuses ayant une membrane plus fragile naturellement, l’oléocanthal est donc tout indiqué pour aider à provoquer la mort des cellules cancéreuses lors du processus naturel d'autophagie. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26380379/ De plus les polyphénols favorisent l’oxydation et le métabolisme des graisses. En effet les ces derniers ont la capacité incroyable de se lier au cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) et d’ empêcher son oxydation par les radicaux libres . C'est ce processus d'oxydation qui le rend particulièrement dangereux. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20089783/ Comment choisir son huile: Huile de colza, huile de tournesol, huile de lin, huile de noisette… Il est difficile de faire la part des choses lors du choix d’une huile à utiliser quotidiennement. Cependant abandonner l'utilisation de l'huile de colza. Cette huile est trop instable et était au départ utilisée comme huile pour moteur et impropre à la consommation car trop riche en acide érucique et en glucosinolate. Ces deux composés sont toxiques pour les humains en grandes quantités. Dans les années 70, des scientifiques Canadiens ont crées un nouveau colza qui, via la sélection génétique, contient moins d' acide érucique et de glucosinolate. L'huile de colza est ainsi passée d'huile de moteur à l'une des huiles les plus consommées au monde dans l'alimentaire, ce qui est terrible car l'huile de colza est très instable et s'oxyde aisément. Au vu de scandale tel que celui de Monsanto, les plantes génétiquement modifiées doivent mener à une certaine méfiance. Quoi qu'il en soit, l'huile d'olive est supérieurs en tout point à l'huile de colza . Le débat n'a donc pas lieu d’être. Source: https://financialpost.com/technology/how-canada-convinced-the-world-to-eat-engine-lubricant Quand est-il des autres huiles? L'huile de soja, l'huile de tournesol etc? Beaucoup de ces huiles ont des bénéfices pour la santé mais elles sont dans l'ensemble sensible au changement de température ce qui peut les rendre dangereuse pour la santé. En effet la cuisson détruit leurs structures chimiques (et favorisent la formation d'acide gras trans) et favorisant ainsi l'oxidation. L'oxidation crée des radicaux libres qui abiment les cellules du corps humains et sont liés à l'apparition de cancers, maladies chroniques... Il est donc préférable de cuisiner avec du beurre dont la structure chimique reste stable même à très haute température. En ce qui concerne l'huile d'olive, il faut absolument privilégier "l'huile d'olive vierge extra" . Cette dernière est pressée à froid ce qui permet de préserver les antioxydants, les vitamines et le goût. Optez également pour une huile dont la cueillette d'olive est le plus récente possible, idéalement à consommer pas plus de 1 an après la récolte. L'huile d'olive est également sensible à la lumière . Il faut donc priorisé les bouteilles en verre sombre et non en plastique. En effet les bouteilles en plastique peuvent libérer des micro-plastiques dans l'huile. Source: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/B9780128181881000505

  • Jeûne prolongé et musculation

    Suggérer à un pratiquant de musculation un jeûne prolongé et sa réaction sera souvent proche de la crise d’angoisse ou de l’apoplexie. En effet, depuis ses débuts dans le culturisme on lui a vendu la privation de nourriture comme l’ennemi ultime. En conséquence ce dernier à intégrer la règle des 4 à 6 repas par jour, ainsi que d’un certain nombre de protéines à consommer au quotidien. Il est donc normal que la première réaction à l'idée d'un jeûne quand on recherche une hypertrophie maximale soit un rejet. Qu’est ce que le jeun prolongé ? Mettons-nous d’accord sur les termes. Pour cette article nous appelons "jeûne prolongé" toute privation de nourriture à partir de 24h-48h . Cela veut dire aucune calorie consommée. Heureusement l’eau, le café (sans sucre, sans crème évidemment) et le thé sont autorisés car ils ne contiennent pas de calories quantifiables. Chacune de ces pratiques activent deux mécanismes différents qui sont l’opposés l’un de l’autre. Le jeûne active l’enzyme AMPK (protéine kinase AMP-dépendante). L’AMPK augmente lors d’un stress énergétique (pour réguler le ratio AMP/ATP) mais également via la consommation de café, de certains suppléments/médicaments ou encore l’exposition intense au chaud ou au froid etc… Pour simplifier cette enzyme représente en partie le catabolisme. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5233441/ Le fait d’ingérer de la nourriture active l’enzyme MTOR (cible de la rapamycine chez les mammifères en français). MTOR est principalement actif via l’insuline, les facteurs de croissance et/ou les acides aminés. Il faut également noter que l’entraînement active MTOR dans une moindre mesure mais le mécanisme est mal compris. Cette enzyme représente l’anabolisme. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15702344/ Si votre objectif est la croissance musculaire je ne pense pas avoir à vous convaincre du bienfait de l’enzyme MTOR. La stratégie de la majorité des pratiquants est d’avoir MTOR constamment élevé via des repas assez fréquents. Cependant cela n’est pas sans risque. La nature aime l’équilibre et pousser son corps dans une seule direction n’est pas souhaitable pour la longévité. Quel est le risque d’avoir MTOR constamment élevé ? MTOR est responsable de la croissance des cellules dans le corps . Cela inclut vos tissus musculaires mais également des potentiels tumeurs (ce processus est amplifié par l’utilisation d’hormone de croissance et de IGF1). MTOR joue également un rôle dans le vieillissement de votre organisme ainsi que dans certaines maladies comme le diabète ou l’obésité. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3390257/ Après vous avoir effrayé avec son lien avec le catabolisme, voyons maintenant les bienfaits de l’AMPK: -Régule le métabolisme des graisses -Augmentation de la production d’antioxydant -Diminution de l’inflammation -Augmentation de la sensibilité à l’insuline -Combat les tumeurs et les cellules cancéreuses  Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9975160/ Application d’un jeûne prolongé pour un pratiquant de musculation Il est évident que dans l’optique de prendre un maximum de masse musculaire il ne faut pas faire de jeûne prolongé trop souvent. Une approche intelligente (et intéressante économiquement) serait de jeuner 1 jour par semaine ou alors entre 3 et 5 jours une fois par trimestre. Bien évidemment si vous êtes plus intéressé par l’aspect longévité vous pouvez jeûner plus souvent. Ce n’est pas obligatoire mais pour minimiser la perte de muscle sur un jeûne prolongé et inhiber la sensation de faim il est idéal que vous soyez dans un état métabolique de cétose avant votre jeun de 3-5 jours. Source : https:// www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8718030/ C'est à dire que l’absence de glucose dans votre corps le pousse à produire une forte concentration de cétones. Pour ce faire vous pouvez suivre un régime cétogène quelques jours avant votre jeun par exemple. Les performances étant quelques peu diminuée lors d'un jeûne il est préférable de l'effectuer lors d'une semaine de "deload" (décharge). Quels suppléments prendre pendant un jeûne? Certains suppléments peuvent êtres utiles pour accélérer la pertes de gras et/ou augmenter les bienfaits du jeun. Seuls les électrolytes sont essentiels , les autres sont optionnels: - Electrolytes : sodium, magnesium et le potassium sont essentiels pour éviter la déshydratation, les crampes, la fatigue et les vertiges. - Café, Thé : deux boissons qui amplifient la perte de gras ainsi que l’ activation de l’AMPK. Ils apportent également des antioxydants et des polyphenols. -Yohimbine HCL : inhibiteur sélectif des récepteurs alpha2-adrénergiques présynaptiques, sympatholytique, vasodilatateur et hypotenseur. Très efficace pour la perte de gras lorsque l’insuline est basse dans le corps (comme lors d’un jeûne). La Yohimbine HCL amplifie la perte de gras pendant l'exercice. À combiner avec le café pour un effet amplifié. Attention toutefois certaines personnes peuvent y être très sensible: anxiété, tachycardie etc… Source: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12323115/ - Rapamycine/Sirolimus : Il s’agit d’un médicament qui permet d’inhiber MTOR et donc d’ obtenir les bénéfices d’un jeun beaucoup plus rapidement ainsi qu’une prévention efficace contre le cancer. C’est une des molécules les plus prometteuses contre le vieillissement. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6814615/ - Vinaigre de cidre : sans calorie également et à diluer dans l’eau, il aide à lutter contre la sensation de faim et a de nombreux bénéfices dans la perte de gras notamment dans le contrôle du taux de glucose dans le sang ainsi que sur le cholestérol. Disponible en liquide ou en gélules selon vos préférences. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8243436/ - Berberine : C’est un supplément naturel qui vise a réduire le taux de glucose dans le sang . Il a été juger aussi efficace que le médicament Metformin dans le traitement du diabète de type 2. Il a également un effet bénéfique dans le métabolisme des lipides (réduction cholestérol LDL etc…) Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2410097/ Faire de la musculation pendant son jeûne ? Il n’est pas nécessaire de s’entrainer pendant son jeûne . Si vous souhaiter quand même vous entrainer, ne faites que stimuler légèrement le muscle. Pas d’échec musculaire, ni de haut volume, ni trop d’intensité. Utiliser ces séances uniquement comme un signal au corps pour l’encourager à conserver sa masse musculaire. Le cardio LISS (faible intensité) est préférable pour amplifier la perte de gras. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6983467/ Conclusion Dans votre quête d’hypertrophie, ne craigniez pas le jeûne prolongé et l’effet de l’AMPK sur votre corps. La perte musculaire est absolument minime car l’augmentation de l’hormone de croissance induite par le jeûne ainsi que l’état de cétose auront un impact anti-catabolique. Tous ces procédés sont nécessaires à votre corps pour fonctionner correctement. Employer le jeûne comme un outil à utiliser pour limiter les dégâts que cause un style de vie dédié à l’hypertrophie est la meilleure stratégie à adopter pour la longévité.

  • Vaincre le Jet Lag

    Qui n’a jamais subit cette désagréable sensation de mal-être après un vol long-courrier ? Fatigue, irritabilité, insomnie, … Les symptômes liés au Jet-Lag (ou décalage horaire) sont nombreux et n’affectent pas les individus de la même façon. Il est généralement admis qu’il faut compter 1 jour d’adaptation par fuseau horaire traversé. Nous allons voir aujourd’hui des stratégies pour accélérer ce processus d’adaptation. Si vous traversez 6 fuseaux horaires il vous faudra donc 6 jours pour récupérer complètement. Qu’est-ce qu’un « Jet-Lag » ? Le phénomène de Jet-Lag correspond à un dérèglement de votre horloge biologique , de votre rythme circadien. En effet le corps est une machine bien réglée pour vous fournir en différentes hormones qui soutiennent votre horloge biologique : cortisol au réveil, adénosine qui s’accumule progressivement jusqu’à votre prochain endormissement, la mélatonine et hormone de croissance… Cette horloge biologique est régie par l’ hypothalamus. Lors d’un décalage horaire causé par un voyage en avion, cet équilibre est perturbé. Il en résulte ainsi les symptômes listés plus haut. Différence Est – Ouest Il faut noter une différence dans l’impact de la destination. Les voyageurs subissent davantage de perturbations en voyageant vers l’Est que vers l’Ouest. En effet les cellules des noyaux suprachiasmatiques , qui régulent votre rythme circadien, possèdent un cycle de 24,5 heures suggérant que l’organisme s’adapterait mieux à des journées plus longues que courtes. En conséquence un voyage vers l’Ouest serait plus facile à supporter. Suppléments Commençons par observer quelques suppléments à considérer lors d’un prochain long voyage. Mélatonine Produite naturellement par la glande pinéale, elle donne a notre organisme ses repères temporels . Diminuant naturellement avec l’âge, c’est un supplément très efficace pour de nombreux adultes souffrants de trouble du sommeil. C’est également un antioxydant extrêmement puissant ainsi qu’une influence sur d’autre hormones métaboliques tels que l’insuline, la ghréline (hormone de la faim) et la leptine (hormone de la satiété) . Pour son action directe sur l’horloge biologique elle est donc toute indiquée pour aider le corps à se réadapter au nouveau fuseau horaire. Sources : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12076414/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2582546/ Pycnogenol C’est un extrait d’écorce de pin des Landes. Supplément naturel, il favorise la microcirculation sanguine y comprit cérébral. Une étude à montrer que le Pycnogenol (50mg 3 fois par jour pendant 1 semaine) diminue drastiquement les symptômes du jet-lag . Le groupe contrôle à subit les symptômes pendant 39,8 heures tandis que le groupe prenant ce supplément a reporté ces mêmes symptômes uniquement pendant 18,2 heures soit une diminution de plus de 50%. Le Pycnogenol est également efficace contre les thromboses , ces derniers étant un effet secondaire assez commun des longs vols en avion. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19597404/ SR9009/SR9011 (Non approuvé pour la consommation humaine) Encore en phase de recherche, ce médicament est un agoniste d’une protéine nommé « Rev-erb ». Cette protéine est impliquée dans la régulation du rythme circadien. SR9009 a été étudié dans le traitement de certains cancers et s’est avéré efficace et ce même dans les tumeurs résistantes à la chimiothérapie. Son mécanisme est encore mal compris bien que l’hypothèse est que la modulation du rythme circadien puisse stopper la progression et prolifération de certains cancers. Le SR9009 et le SR9011 ont également une action bénéfique sur le métabolisme, la perte de gras, la sensibilité à l'insuline, l'endurance et le sommeil. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7150483/ Certaines études tendent également vers une utilisation du SR9009/SR9011 lors d’un jet-lag pour forcer le corps à adopter le nouveau fuseau horaire. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5014418/ SR9009 / Stenabolic In-Depth Guides and Sources on Sarms.io Pratique alimentaire Le rythme circadien est également régit par le timing de nos repas . En prenant ce paramètre en compte il existe plusieurs stratégies alimentaires à adopter : Adopter les heures de repas de votre destination avant votre départ . Cela préparera progressivement votre organisme. Essayer d’arriver à votre destination le matin plutôt qu’en soirée. Jeûner 16 heures ou plus avant votre vol et rompre votre jeûne sur les heures de repas de votre destination pousse votre horloge biologique à se synchroniser à votre nouvel environnement. Conserver cependant une bonne hydratation car on se déshydrate plus vite en avion. Source : https://www.health.harvard.edu/blog/resetting-your-circadian-clock-to-minimize-jet-lag-2016090810279# La baisse de la pression atmosphérique cause également une réduction de la mobilité gastrique. En jeunant pendant votre trajet vous éviterez à votre organisme de subir ballonnement et autres troubles digestifs. Source : https://www.scientificamerican.com/article/why-do-airplane-flights-cause-digestive-problems1/ Utilisation de la lumière à notre avantage (Ces suggestions sont également applicables dans un contexte de trouble du sommeil). Exposition au soleil / Evitement du soleil : La lumière du soleil est un des moyens les plus efficaces d’adaptation pour notre rythme circadien. Idéalement vous devriez arriver en matinée vers l’Est. En effet l’exposition au soleil, à la lumière matinale, vous aidera à vous synchroniser. Inversement si vous voyagez vers l’Ouest, la lumière du soir vous aidera à vous adapter à un fuseau horaire plus tardif. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6684967/ Exercice physique et horloge biologique Nous pouvons également utiliser l’exercice physique comme moyen pour lutter contre le décalage horaire et autre trouble du sommeil. En effet une étude publiée dans le « Journal of physiology » a démontré l’effet de l’exercice sur notre horloge biologique permettant une meilleure adaptation au nouveau fuseau horaire. Pour être plus précis l'heure à laquelle est effectué à également un impact (voir ci dessous). Source : https://physoc.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1113/JP276943 L’exercice effectué à 7h du matin ou entre 13h et 16h avance l’horloge biologique. En théorie cela pourrait aider les sujets à être plus performant plus tôt dans la journée. L’exercice effectué entre 19h et 22h retarde l’horloge biologique. En théorie cela pourrait aider les sujets à être plus performant en fin de journée. L’exercice effectué entre 1h et 4h du matin ou à 10h du matin n’a pas eu d’effet notable. Source: https://sleepreviewmag.com/sleep-disorders/circadian-rhythm-disorders/shift-work/exercise-shift-body-clock Conclusion Nous avons donc vu plusieurs stratégies pour contrer les effets du décalage horaire. Ce dernier n’affectant pas tout le monde de la même façon vous pouvez appliquer ce qui vous semble juste selon votre situation. Les stratégies plus « extrêmes » concernent plus les individus qui prennent beaucoup l’avion (pour des raisons professionnels) et subissent régulièrement les conséquences néfastes du décalage horaire. Mais même dans le cas de simples vacances, appliquer certaines de ces stratégies peut vous empêcher de perdre 1 ou 2 jours à cause des effets négatifs liés au jet-lag. Vous profiterez ainsi immédiatement de vos vacances.

  • La marche postprandiale

    Marcher 10min par jour ? Quels effets sur la santé? L’exercice cardiovasculaire est souvent difficile à mettre en place pour les pratiquants de musculation. Que ce soit le manque de motivation, le manque de temps ou un mélange des deux, nous savons pourtant tous les bienfaits qu’apporte cette pratique : réduction du stress, santé cardiaque, réduction du mauvais cholestérol, de l’hypertension etc… Dans un souci d’optimisation de votre emploi du temps il existe une pratique très peu chronophage qui améliorera vos résultats en musculation. Nous parlons ici de marche de seulement 10 min postprandial. Cette pratique a été reconnu comme étant capable de prévenir 111 000 morts prématuré. Source : https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2788473 Nous allons à présent voir ensemble les bénéfices que procure l’activité physique à faible intensité juste après un repas. Popularisé par le bodybuilder professionnel Stan Efferding , ce concept a rapidement pris sa place dans la routine de champion dans diverses catégories : en bodybuilding, en MMA (Jon Jones…), en strongman (Hafthor Bjornsson)… https://stanefferding.com/pages/stans-bio Stan Efferding (ci-dessus) a popularisé les marches postprandiales dans le monde du fitness. Augmentation de la sensibilité à l’insuline de 30% et réduction de la glycémie   Sources : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/search/research-news/17034/   https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35268055/   En effet, le fait de marcher après un repas permet la diminution de la glycémie . C’est essentiel lorsqu'en prise de masse, un bodybuilder souhaite maximiser sa prise de muscle en limitant sa prise de gras . Si la sensibilité à l’insuline diminue alors le sujet stockera plus de gras et le processus d’hypertrophie sera ralenti. Marcher après un repas riche en glucide permet de loger le glucose ingéré vers les muscles en mouvements (dans ce cas là les muscles du bas du corps) et donc réduire la glycémie. Cette pratique s’avère même plus efficace que le médicament Metformin (Antidiabétique oral) dans le traitement d’une résistance à l’insuline. On peut par exemple ajouter un verre de vinaigre de cidre dilué dans l’eau pour diminuer encore plus le pic d’insuline postprandial après une marche de 10 minutes. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31451249/   Autre fait intéressant, une étude montre que marcher immédiatement après un repas est plus efficace pour la perte de poids que d’attendre 1h après ce même repas. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3119587/   Optimisation de la digestion et accélération de la récupération musculaire Le fait de marcher stimule l’estomac et l’intestins permettant une assimilation plus rapide et efficace réduisant ainsi les ballonnements. Cela a démontré être particulièrement efficace pour ceux atteint du syndrome de l’intestin irritable (IBS). Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7259724/   De plus nous savons aujourd’hui que le mouvement permet une récupération musculaire supérieure à l’inactivité totale. Le fait de marcher va permettre une meilleure circulation de l’afflux sanguin permettant une optimisation de la récupération musculaire tout en évitant de fatiguer le corps car c’est une activité à faible intensité. Le corps pourra alors être soumis plus souvent à un stress mécanique et donc croitre en hypertrophie et en force. Réduction de l’hypertension et soulagement des problèmes de dos L’hypertension est une des causes majeures de crise cardiaque. Des stratégies doivent donc être utilisé pour contrôler la tension de notre corps, particulièrement lors de l’usage de stéroïdes anabolisant qui peuvent causer une hypertension certes temporaire mais toujours dangereuse. sources : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6119598/ https://journals.lww.com/jfmpc/Fulltext/2016/05020/Blood_pressure_reduction_following_accumulated.26.aspx Les blessures et douleurs au dos sont extrêmement courantes et la marche a montré son efficacité dans la réhabilitation et la réduction de la douleur. Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29207885/   En effet de nombreuses douleurs physiques proviennent d’un manque d’activité plutôt que d’un surplus d’activité physique. Quand les muscles, les tendons et les ligaments sont peu utilisés ils se mettent en tension ce qui crées des douleurs notamment au bas du dos. Marcher est un moyen facile de maintenir une bonne intégrité physique. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2989236/   Conclusion La marche postprandiale est une des rares pratiques complètement gratuites qui possède un net bénéfice sur le corps. Que ce soit en prise de masse, en perte de poids ou simplement pour aider à digérer un repas particulièrement lourd, c’est une activité à appliquer au quotidien. Bien que l’idéal serait de marcher après chaque repas (plusieurs marches courtes sont plus efficace que une seule longue marche), l’emploi du temps de chacun ne le permet pas forcément. Au moins une marche de 10 min après votre plus gros repas de la journée serait idéal. Si ce repas est le diner vous constaterez également une amélioration de votre sommeil.

  • Vinaigre de cidre : les pouvoirs extraordinaires

    Le prix de certains suppléments, surtout quand on vise une certaine qualité, peut décourager nombre d’entre nous à les consommer. Mais aujourd’hui nous allons nous pencher sur un supplément qui est accessible à tous et que vous trouverez dans n’importe quels supermarchés. Il s’agit du vinaigre de cidre. Qu’est ce que le vinaigre de cidre ? Le vinaigre de cidre est formé à partir du sucre du jus de pomme. Certaines bactéries et levures vont transformer ce sucre en alcool puis en vinaigre. Dans ce vinaigre il y a plusieurs acides mais le principal et le plus important est l’acide acétique. Le vinaigre de cidre est majoritairement pasteurisé (c’est-à-dire que le produit a subi un réchauffement en vue de détruire les bactéries pouvant réduire sa conservation) mais il existe des versions non pasteurisées comme la marque Bragg.  Pasteurisé ou non-pasteurisé Les deux versions sont bénéfiques sur l’organisme mais la version non-pasteurisée est préférable si vous y avez accès. En effet cette dernière possède la mère. On appelle « La mère » les résidus de fibre de pectine, de levure et de bactéries. Cette version contient plus d’enzyme également et donc facilitera la digestion. Elle est aussi dénuée de pesticide et possède un PH (potentiel hydrogène) plus élevé que la version pasteurisé (3.3/3.5 vs 2.5) donc plus bénéfique. Bénéfices sur la digestion et l’assimilation des nutriments Le vinaigre de cidre accélère la digestion en activant les enzymes digestives . En effet l’acide acétique est activateur d’enzyme dans l’estomac, le pancréas… Cela rend le vinaigre de cidre efficace contre l’indigestion et la réduction des ballonnements et des gaz. En effet une des causes des gaz est la mauvaise digestion des protéines. Via l’action de ce vinaigre, les protéines sont donc plus facilement transformées en acides aminés et cela améliore leur assimilation. Source : https://www.medicalnewstoday.com/articles/3268660   Il possède une action anti pathogène . L’acide acétique empêche la prolifération des bactéries. (C’est la raison pour laquelle elle est utilisé dans la conservation d’aliments comme les cornichons par exemple. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6117990/   Il aide à l’absorption de certains minéraux. Le magnésium, le fer, le calcium ainsi que les vitamines B12, C et K ont besoin d’un certain PH pour être absorbé correctement. L’acide du vinaigre de cidre permet d’atteindre le PH requis. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8880287/   C’est anecdotiquement un remède contre les remontés acides. En remontant le PH de l’estomac et en aidant ainsi le sphincter inférieur à rester fermer, le vinaigre de cidre réduit les remontées acides. Bénéfice sur la glycémie L’un des bénéfices majeurs du vinaigre de cidre est sa capacité à réduire la glycémie améliorant ainsi la sensibilité à l’insuline. La résistance à l'insuline est une des causes de l’accumulation de graisse dans l’organisme. En permettant de réduire le pic d’insuline lié à la consommation de glucose, le vinaigre de cidre peut être un allié dans votre perte de poids. Avec une réduction de l’insuline une cascade d’effet s’ensuit : baisse du cholestérol, baisse de l’hypertension etc … Anecdotiquement, on observe une réduction de l’appétit grâce à ce vinaigre. Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8243436/   Bénéfice sur le système immunitaire Pour finir le vinaigre de cidre est efficace pour renforcer le système immunitaire . Il est efficace pour booster le nombre de globules blancs aidant ainsi à combattre les infections et les maladies virales. Source : https://atlasofscience.org/apple-cider-vinegar-can-help-clear-bacteria-and-yeast-infections-a-natural-cure/   Son action anti microbienne s’est avéré efficace dans le traitement contre le staphylocoque et la bactérie E.Coli.  Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7817673/   Quel est le meilleur moment pour consommer du vinaigre de cidre ? Vinaigre de cidre le matin  : aide à la perte de poids et réduction de l’appétit. Vinaigre de cidre avec un repas  : aide à la digestion via son activation des enzymes/combat l’indigestion (des protéines notamment). Vinaigre de cidre le soir  : aide à un meilleur sommeil grâce à une meilleure glycémie. Conclusion Le vinaigre de cidre est à avoir toute l’année dans votre diète. Il est à diluer dans l’eau (1 à 2 cuillères à café dans un verre), une bouteille durera longtemps donc son rapport qualité-prix est excellent. Ne le prenez pas sans le diluez car cela est néfaste pour l’émail de vos dents. Malgré ses effets prometteurs sur la perte de poids, il ne peut se substituer à un déficit calorique pour perdre du poids. Considérons-le comme un complément, une aide qui vient s’ajouter au reste de nos efforts. Après un repas riche en glucide, la consommation de vinaigre de cidre permettra de réduire le pic d’insuline et donc ses effets négatifs également. Il est également possible de l’utiliser pendant un jeûne pour booster les effets de ce dernier.

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